Mélodie ~~ Mélodie [Pv=>mlle Cornwell]

Invité

• La journée avait démarrée humide, avec un ciel totalement couvert de coton gris, qui lachait de temps en temps de petites goûtes de pluie. Le temps qu'il fallait pour placer une grenouille dehors pour qu'elle se sente comme chez elle. Aucun pensionnaire ne trouvait le courage de se rendre dehors, soit par la peur de se mouiller, soit par flemmardise, par ce temps déprimeux. Le jeune Zenko, enfermé dans sa chambre, assis sur son lit en désordre, se trouvait en face de sa fenêtre, toute mouillée. Son visage était constitué d'un air d'ennuis à moitié dissimulé sous sa chevelure argentée pour le moins assez originale. Le temps que le ciel diffusait ne faisait qu'empirer la situation : la chambre était plongée dans un calme totale, doté un petit sinitre à cause du manque de rayons de soleil. A moitié plongea dans l'obscurité, dans un bazare total, celui d'un garçon, on ne voyait qu'une chose dépasser au dessus de toutes sortes d'objets : lui même. En ayant marre de rester à rien faire, Zenko se redressa comme il le put au bon milieu de toutes ces affaires, à la recherche de son meilleur ami, un instrument de grande valeure, celle qui lui servait à laisser ses sentiments s'exprimer, sa guitarre. En la cherchant de son regard aux yeux turquoises, il eut beaucoups de difficultés à la trouver. Ce n'était qu'au bout de plusieurs minutes, qu'il la trouvait, située derrière la porte de sa chambre, légèrement entrouverte pour faire passer un petit courant d'air. Après l'avoir attrapé, en prenant ses clés au passage, il sortit de sa chambre pour la fermer à son dos, et se contenter de laisser ses pieds l'emporter où bon leur semble ...

• Le garçon marchait le long des couloirs tapissé de rouge, une couleur assez noble pour un simple pensionnat, mais qui s'accordait très bien au décort. Sur ces mûrs se plaçait une multitude de tableaux de grands artistes, que Zenko prenait soin d'observer, sans sourir particulier, non plus avec un air de satisfaction, mais plutôt d'ennuis et de déséspoir. Un déséspoir qui semblait l'habiter même chaque jour depuis son enfance, étant donné que le sourir ne passait jamais par sa personne. Il maintenait fortement sa guitarre de sa main droite, habillement pour éviter de la faire tomber au sol, tout en continuant de marcher, l'autre main enfuit dans sa poche gauche. Les couloirs étaient encore plus calme que sa chambre, totalement vide, donnant une impression que le bâtiment demeurait hanté. Très vite, il atteint le hall d'entré, de même vide. Durant un petit instant, il crut que les pensionnaires s'étaient tous rendus à un endroit en ville pour célébrer une chose que lui même ignorait totalement. Mais il entendut la porte du hall d'entré s'ouvrir pour laisser entrer une jeune personne, d'un âge un peu inférieur au sien, qui semblait précipitée. C'était un jeune garçon aux cheveux blonds, portant son uniforme masculin du pensionnat, tout trempé. Zenko n'eut même pas le temps d'essayer d'en reconnaître lev visage que celui ci s'était déjà rendu dans un des longs couloirs dont il venait tout juste de sortir. A présent encore seul, il ne cherchait qu'à trouver un endroit au calme pour gratter les cordes de sa guitarre en paix, sans que personne ne vienne l'embêter, ou encore la chose qui arrivait le plus souvent : lui faire une reproche sur la couleur de ses cheveux. Pourtant, il était né avec, et il ne comprenait pas pourquoi les gens, depuis son plus jeune âge, passaient leur temps à l'insulter à leur sujet.

• Le regard du garçon se posa alors sur la porte de la cours, à moitié entrouverte. Peut être que la cours serait l'endroit ne mieux placé pour ne déranger, et n'être dérangé par personne, étant donné le temps qui se manifestait. L'idéal serait qu'il se place dans un endroit à l'abris, un endroit situé sous le hall, certes un peu obscurcit, mais à l'abris de toute goûte. Il s'y rendit au plus vite, pour s'y assoire en tailleur, et plaça sa guiatrre sous sa house, pour la déballer. Une fois finit, il enfourcha de ses bras peu musclé, pour commencer à l'accorder. Par la suite, la mélodie qui jouait n'était pas inventés, ni reprise par un artiste, mais plutôt tirée de l'atmosphère du jour, sinistre, triste, et maurose. Les doigts du garçons bougeaient tout seul, en créant une mélodie plutôt calme et posée, semblable à une berceuse. Pendant plusieurs minutes, le garçon frottait le bout de ses doigts à son instrument, jusqu'à entendre des pas s'approcher lentement de lui... Il ne savait comment la personne avait réussit à la trouver, dans cet endroit isolé de tous, mais une chose était sûre : le rythme des pas de la personne n'était pas celui d'un garçon. Sans se retourner, d'une voix grâve, le garçon la questionna :

• Qui est là ?

Invité

Le vent était un peu frais, ce matin-là. Cela ne me donnait guère envie d'aller faire un petit plongeon sous la pluie. Et pourtant, il allait bien falloir que je me lèves. J'étais encore allongée sur mon lit, ma tête posée sur les coussins blancs et bleus, très moelleux. Mon corps était recouvert d'une couette très confortable et épaisse que je pressais contre moi, comme un doudou. Je regardais les nuages passer devant ma fenêtre ouverte, écoutais le vent apporter fidèlement le chant des oiseaux jusqu'à mes oreilles. Tout ça était si agréable... J'ai fermé les yeux un instant, puis les ai réouverts et, en essayant de le redresser sur mon lit, j'ai coincé une mèche mes longs cheveux roux sous mon coude.

- Wouaï ! ai-je crié.

°Douée, toi.°

Ça, c'était mon frère, Antoine, qui se foutait de moi. Je l'ai ignoré comme je le fais d'habitude quand il me sermonne et me suis mise debout en tanguant comme un bateau. Autant vous dire que mon frère en avait le tournis. Étrange, n'est-ce pas ? Enfin bref, je me dirigeais vers la salle de bain en trainant des pieds avec des yeux encore brouillés par le sommeil. En guise de pyjamas, je m'étais affublée d'un débardeur blanc et d'un boxer tout aussi blanc.
Arrivée dans la salle d'eau, mon endroit préféré avec la piscine, j'ouvris doucement le robinet et laissais couler l'eau avec amusement. Relevant la tête pour me regarder dans la glace, j'ai ouvert de grands yeux. La raison pour laquelle j'eus cette réaction était que je découvrais une nouvelle Elincia. Des cheveux en bataille , le bretelle de mon débardeur qui tombe de mon épaule et... Et quoi ? C'était comme d'habitude ! Je ne voyais pas pourquoi j'étais aussi étonnée. Non mais je vous jure que je ne sais pas du tout pourquoi j'ai réagi comme ça. Bref, je me suis démêlée les cheveux et rincé le visage après avoir attachée ma longue chevelure en une queue de cheval.

Maintenant que j'étais bien réveillée, c'était l'heure de mon Tea Time matinal. M'asseyant sur une chaise en bois du balcon, je contemplais de nouveau le ciel. The sky is blue and It's beautiful. Cette phrase résonnait dans ma tête comme le rythme d'un tambour. J'ai cru que c'était mon frère mais non. La voix était beaucoup plus grave et mûre. J'essayais de me rappeler qui était le garçon en question mais je ne me souvenais pas de son visage si de son prénom d'ailleurs. Cela faisait référence au ciel, j'en était sure mais quoi ? Euh... Je ne trouvais toujours pas. Je vis au loin un aigle, peut-être royal, mais c'était un aigle qui tournoyait au-dessus de la forêt et qui, tout d'un coup, piqua vers le sol, disparaissant de mon champs de vision.

° Sky...°

Ouais, voilà c'était ça ! Ah, comment je l'aime mon frère adoré ! Je me rappelais maintenant que mon frère m'avait dit son prénom, ce jeune homme aux cheveux blancs qui contemplait sans cesse le ciel avec passion. Oui, c'était la première personne à qui j'avais adressé la parole dans tout l'établissement. On avait bien rigolé et il était très sympa. Mais c'est quand j'ai su qu'il était une Incarnation que j'ai pris mes distances. Maintenant que je me souvenais de ce que j'avais fait, je me sentais un peu honteuse de mon comportement vis-à-vis de lui. Je m'étais décidée à lui parler quand je serais pour les bassins d'eau.

Ayant enfin fini mon thé, je me dirigeais vers ma penderie et j'en un pantacourt noir et blanc avec un tee-shirt à manche longue à capuche, noir également. J'ai enfilé mes sous-vêtements noirs puis les affaires que j'avais choisis. Je mis mon MP3 en marche pour écouter du J-Rock. L'air de la musique envoya une sorte de décharge électrique dans tout mon corps et je me suis mise à danser vite fait en enfilant mes chaussettes et les chaussures.

Je descendais les marches de l'établissement en tournoyant des fois sur moi-même en suivant le rythme de la musique. Bien évidemment, douée comme je suis, je ne regardais pas vraiment devant moi et au bout d'un moment à déambuler comme ça dans les escaliers et les couloirs, ce qui devait arriver arriva, je suis entrée en collision avec quelqu'un. Cette personne me prit par les épaules et lança d'un ton joyeux :

- Hey, doucement la Naine !

- Oh, Sky ! Cela fait longtemps, me suis-je écriée.

Finalement, je n'avais pas à le chercher, il se trouvait juste devant moi. On est restés sur ces mots un moment, en ce souriant l'un l'autre, puis il a dit en faisant mine de bouder :

- C'est toi qui me dit ça, alors que tu m'évitais ?

° Et pan dans les dents ! °

- Ah... Pardon, je suis désolée, ai-je répondu en baissant les yeux.

En le tapotant gentillement sur l'épaule, je repris ma marche pour aller je ne sais où. Bah oui, j'avais pas cours donc je ne voulais pas rester cloîtrée dans ma chambre. Il fallait que je bouge, faire quelque chose. Pourquoi ne pas aller dans la salle de musique pour faire un peu de piano ? Oui, pourquoi pas... En arrivant devant la cour, que je devais traverser pour accéder au bâtiment où se trouvait la salle de musique, je me suis rappelée qu'il pleuvait. Bah, ce n'était pas quelques petites gouttes qui allaient arrêter ma course ! J'ai ouvert la porte et en marchant d'un pas très lent, j'entamais ma traversée vers la salle de musique mais la pluie se fit plus intense et je fus en quelques minutes trempée de la tête au pieds. J'ai repéré une sorte de hall où je pouvais me réfugier. En me mettant à courir un peu, je suis arrivée dans le petit refuge, là où un jeune homme était installé, guitare en main. J'étais dans l'ombre. Il releva la tête et je vis son visage. Un garçon plus âgé que moi, avec des cheveux blancs et des yeux couleurs turquoise. Bizarrement, ou pas, la couleur de ses cheveux ne me firent pas vaciller, alors que certaines personnes auraient trouvé ça... si anormal, devrais-je dire. De sa voix grave il demanda à voix haute qui était là. Faisant quelques pas en avant pour me montrer, je répondis :
- Désolée de déranger, je ne savais pas que quelqu'un était là.

Je fis une petite pause avant de reprendre avec un sourire :
- Je cherchais juste un abris.

° Genre un abris, t'étais censée aller à la salle de musique [u___u]°

Invité

• Le jeune Zenko s'était légèrement retourné en prenant pour direction la personne qui venait de faire son apparition. Il s'agissait d'une jeune fille, possèdant un âge inférieur à celui du garçon à vu d'oeil, entièrement trempée pr la pluie. Il fallait s'y attendre en sortant du pensionnat! Elle ne semblait pas s'attendre à la présence d'une personne dans un endroit comme celui ci, vu l'expression que diffusait son visage. Un air de surprise. Juste après s'être placée à l'abrit de toute goûtes de pluie, la jeune fille s'excusa aussitôt auprès du jeune Sozen, et expliqua qu'elle cherchait un arbit. Pourtant, le jeune garçon, en concentrant son regard sur celui de la fille, arrivait à percer la protection du mensonge pour en percevoir la vérité. Si elle cherchait réellement un abrit, elle aurait pu directement partir se réfugier dans le hall d'entrée, à quelques mètres seulement. Sans même répondre la moindre parole aux réplique de la jeune fille, le jeune garçon reconcentra son regard sur sa guitarre, d'un air hésitant, sans pour le moins bouger les membres de son corps. Il paraissait un peu lunatique, pensif, concentré sur autre chose dans son esprit. Sa bouche restait entre ouverte, sans emettre le moindre bruit, tandis que les goûtes de pluie au dehors, de leur côté, en provoquait beaucoup. Ses yeux turquoises se tournèrent vers la fille une nouvelle fois, comme s'ils attendaient quelque chose de sa part, une réponse à la question qu'il n'allait pas tarder à poser :

• Qui es tu ... ?

• Après s'être redressé du sol, il se plaça en face d'elle, tenant sa guitarre de sa main droite seule, l'autre dans sa poche, la housse de l'instrument du sol, mais à l'abrit de toutes contraintes naturelles. Il paraissait bien ennuyé, désépéré de la vie, un homme qui n'était sûr terre que par effraction, s'étant perdu dans le chemin de la vie. Un homme ayant perdu son âme, n'ayant pas le moindre espoir de vie. Pourtant, ce n'était que l'expression de son visage qui transmettait ce sentiment de solitude, car, au contraire, le jeune Zenko avait beaucoup d'ambitions, un garçon peut être flemmard mais qui vie sa vie pleinement. En ce moment même, une vue sur son visage pouvait bleuffer le regard de n'importe quel être, car à l'intérieur de lui, il voyait plutôt sa concentration se poser sur les cheveux roux mouillés de la jeune fille, qu'il trouvait assez original. Ils paraissaient lisse à vu d'oeil, s'accordant très bien avecs on visage. Assez original, mais humain par rapport aux siens ! Un air de jalousie apparut sur le coin de sa bouche, qui s'inclina légèrement vers le bas. En le voyant ainsi, n'importe quel individu l'aurait pris pour un fou, assoifé de sang à cause de son style vestimentaire, et son l'expression de son visage, à moitié cachée par ses cheveux argentés. Il n'attendit pas vraiment que la fille réponse à sa question, pour tourner son regard au dehors, là où les énormes goûtes de pluies envahissaient le territoire du lycée, de fond en combles, et commenter sur ce temps désastreux :

• Un temps comme celui ci fait regretter de s'être levé du lit ce matin ...

[A finir ...]

» De nouveau dans le Hall [PV: Camille Cornwell (Shizow ! ^^)]