De nouveau dans le Hall [PV: Camille Cornwell (Shizow ! ^^)]

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[Pour une fois que j'ai réussis à faire un long RP d'entrée.
Mais même s'il est long, il est pas super. C'est dur à faire, les RPs de début de Topic. ]

Zeshin descendit lentement les marches des escaliers, les écouteurs dans les oreille, qui diffusaient la musique préférée du jeune lycéen, tout en fixant quelque chose d'inexistant. Son regard vide exprimait bien ses quelques pensées. Contrairement à d'habitude, il ne réfléchissait à peu de chose. Il ne s'était pas remit du choc qu'il avait subit le jour précédent, sa première confrontation de pensée. Il était atteint de schizophrénie, comme sa mère. Il ne s'en doutait pas encore, mais, il ne tarderait pas à l'apprendre.
Il avançait donc, les mains dans les poches, et n'avait pas, exceptionnellement, son arme avec soi. Cette dernière caractéristique, de porter un couteau sur soi, montrait bien que le jeune homme était un brin paranoïaque, mais parfois, il ne l'était pas, et était carrément le contraire. Ce changement, de façon de penser, si brutal était causé par un lunatisme irrégulier, mais qui n'était pas innofensif pour autant. Et aussi, Zesh' n'avait presque jamais ressentit les conséquences, négatives, de la solitude, et il n'a que peu de lien social. En gros, il possède une personnalité un peu shizoïde. Toutes ces maladies mentales l'empêcheraient de vivre une vie sociale, et autres choses de ce genre. Mais elles ne l'empêcheraient que peu. C'est surtout son éducation qui avait fait de lui ce qu'il était.
Quand il était au bas des escaliers, il vit qu'il était dans le hall, l'endroit où passaient les nouveaux, pour aller à la recherche de leur dortoire. Une grande salle, avec quelques pilliers à droite et à gauche, avec une grande porte d'entrée. C'était la pièce où il avait, deux-trois jours avant, menacer, puis voler de l'argent à une inconnue, qui s'était revélée particulièrement naïve. Il revit passer la scène dans sa tête. S'il aurait eût le choix de pouvoir revivre ce moment, il aurait tout fait comme il l'avait déjà fait. Il ne regrettait aucune de ses actes, de ce moment là.
Zeshin déteste tant de chose, que faire la liste des choses qu'il aimait, ne se révelerait pas très long. Il aimait la musique, mais juste certain style de musique. Il appréciait aussi ses actions illégales, surtout quand elles étaient dangereuses. Il estimait aussi autres choses, mais tout ses loisirs ne seront pas étalés dans ce post. C'était donc évident qu'il appartienne pas à n'importe quel groupe, mais au club de musique. À part écouter la musique, il savait aussi chanter, et un peu, jouer de la batterie, mais il le faisait rarement.
Le jeune homme, complètement habillé en blanc pour une fois, alors qu'il préférait le noir à toutes les autres couleurs, jeta un coup d'oeil à sa montre. Il était très tôt, à peu près sept heures, c'était normal qu'il ne croisait pas qui que ce soit, à part un pion, qui faisait sa vielle ronde habituelle.
Zeshin ne savait même pas pourquoi il était aller ici, et où il pourrait aller, sinon. Il montait donc le volume de sa musique, qui était du Métal, et regardait autour de soi. Personne.

*Pourquoi je suis ici ? Je pourrais être ailleurs, en train de planifier quelque chose.
C'est une bonne question, pourquoi je suis ici ?
Pas besoin de me répéter !*

Il soupira, et se tourna vers les escaliers. Il n'avait qu'à faire demi-tour, et revenir de là où il venait, le dortoire. Il essayait de s'ignorer, et d'ignorer ses pensées. Puis, un petit bruit, à peine audible, à cause de la sonorité de la chanson qu'il écoutait. C'était comme si quelqu'un ouvrait la porte du hall, et c'était le cas. Zesh' jeta un coup d'oeil dans la direction de la porte, mais n'y prêtait plus attention après. Il n'en avait rien à faire que quelqu'un vienne. Et voulait simplement retrouver un sens à sa vie.

*Bon, je pars...
Non, je reste...
Je pars, ou je restes, au final ?!
Comme je veux...*

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Spoiler:

J'étais dans un de ces taxis horriblement silencieux, où rien ne se passait. Ma musique de J-rock était audible pour le conducteur, ce qui l'énerva légèrement. J'en avais rien à faire finalement et je ne pris pas la peine de baisser le son. Antoine rouspétait et cherchait à me faire la morale mais je faisais la sourde oreille vu que j'en avais carrément marre de l'avoir en constance avec moi. Au bout d'un temps interminable, je m'étais mise à fouiller dans mon sac, qui était un vrai capharnaüm ! J'en sortis une sucette gout fraise, arrachai l'emballage et l'enfournai dans ma bouche en regardant le paysage défiler. Je me demandais ce que j'allais faire en ce premier jour, rien de spécial surement. Chercher sa chambre, s'installer, ranger ses affaires et après ? Visiter l'établissement ? Non, ça c'est pour les gens trop bien élevés voyons !
° Ne dis pas des choses aussi absurdes ! °

Je l'ai ignoré. Je savais bien que notre mère avait été une femme sans soucis financiers et qu'on avait jamais manqué de rien. Seulement, je m'appelle Camille et je ne suis pas comme les autres, alors pourquoi faire semblant de l'être ? Cela ne servait strictement à rien de nier que l'on a une personnalité différente des autres. Dans un certain sens, je crois que ma façon de pensée avait vexé mon frère mais il s'en remettrait, je ne me faisais pas de soucis.

Voilà que l'on arrivait devant mon nouveau chez moi. Superbe, me disais-je. Maintenant que j'avais vu où j'allais habiter, je faisais quoi maintenant ? Déjà, descendre de cette voiture ennuyante à mourir et entrer dans ce fichus bâtiment. Surveille ton langage, me disait l'autre. Blablabla. Empoignant ma valise, le taxi se remit en route aussitôt. Qu'est-ce qu'il avait ? Bref, me voilà devant des grilles noires, grandes et je me demandais qu'une chose : j'entre comment. C'est là que je vis une petite poignée qui ouvrait en fait une porte beaucoup plus petite que l'immense grille. J'ouvris donc cette porte et pénétrais dans le petit jardin donnant devant une autre porte, elle aussi très grande, en bois.
Je l'ai poussé et ai passé ma tête dans l'entre bâillement. Bah voyons, pas un âme qui vive ici ! Normal, il était tôt et les gens n'avait rien à foutre dans le hall des nouveaux à une heure aussi matinale. Enlevant un écouteur pour me concentrer un peu plus, je me demandais où était le bureau de la directrice. Bien sur, personne ne pouvait me donner un réponse !
° Là. Sur ta droite, y'a la pancarte. °

- Merci beaucoup, ai-je répondu.

Je m'avançais déjà dans le hall quand j'entendis des pas. Tournant la tête doucement, je vis une forme dans l'ombre qui remontait les escaliers. Mais bien sur, j'allais crier : Hey toi, viens m'aider ! Nan, j'allais bien survivre par mes propres moyens ! Soudainement, je réalisai que j'avais parlé à haute voix quand j'avais répondu à mon frère. Merde, voilà boulette du jour, youpi !

Invité

Chaque personne normal aurait baisser le volume de son MP3, quand il était élevé au point que l'on entendait la musique à 2-3 mètres des écouteurs. Mais Zeshin n'avait pas l'intention de descendre la sonorité de sa chanson, même si elle était tellement forte que quasiment tout le monde en aurait mal à la tête et aux oreilles. Pas Zesh'. Lui montait tranquillement les escaliers, qu'il venait de descendre une minute auparavant. Il ne se sentait pas con, de faire demi-tour, et de faire une ronde, comme un pion, c'est pour cela qu'il s'arrêtait un instant, et ne fit rien d'autres qu'écouter sa musique. Puis des paroles résonnèrent dans le hall. Le jeune lycéen avait légèrement entendu la voix, à travers son Métal, mais n'avait pas compris le sens de la phrase, et n'était même pas sûr qu'il y avait quoi que ce soit. Il arrêta donc sa musique, et restait silencieux et attentif. Rien. Le silence complet. Pourtant, il était presque persuadé d'avoir entendu quelqu'un. Il voulait oublier le tout, et retourner dans sa chambre, mais...

*Retourner dans ma chambre ? Non, pas maintenant, je pourrais regarder s'il y avait quelqu'un.
Mais je m'en fous complétement, qu'il y ait quelqu'un, ou non, ça n'a aucune importance ! À moins que je puis voler quelque chose...
Non, je ne vais quand même pas voler. Je vais juste regarder, s'il y a quelqu'un...*

Ce dialogue par pensée ne le troublait pas que mentalement, mais aussi physiquement, car chaque fois, il avait l'impression qu'un tonnerre gronde à l'intérieur de sa tête. Il ne souffrait pas, mais se sentit bizarre, à moitié-malade, et à moitié guéri. Il avait déjà réfléchit un peu sur le fait de ce qui pouvait provoquer ce trouble mentale, mais n'arrivait toujours pas à la conclusion qu'il était schizophrène.
Il restait toujours planter là, ses deux esprits n'étant pas d'accords, il n'arrivait pas à se décider ce qu'il allait faire. Il faut savoir que quand une de ses deux personnalités, est plus forte que l'autre, c'est comme le Lunatisme dont il souffre, un changement d'être et de penser immédiat.

*Bon, je vais avancer de deux pas, comme ça, je suis content de ne pas revenir entièrement dans le hall, et JE suis content de ne pas retourner dans ma chambre*

Il fit, comme il l'avait pensé, deux-trois pas en avant, et vit qu'une personne était rentrée dans le hall. Du premier coup d'oeil, il ne voyait pas des choses qui mériteraient d'être volées. Il restait donc en poste d'observation, ce qui ne LUI déplut pas tellement. Il s'en doutait bien que l'arrivant était une nouvelle, vu qu'elle transportait un sac et une valise, ce que personne ne ferait par plaisir. Puis, une autre idée lui venait en tête, aller jeter un coup d'oeil dans le club de musique, un endroit, où il n'était pas encore aller.

*Pas encore, j'y irais dans peu de temps, mais pas tout de suite.*

Invité

Spoiler:

L'ombre de la personne revint sur ses pas et se dirigeait vers... moi. Oui, c'était bien vers moi qu'il se dirigeait. Je ne m'arrêtais pas de marcher vers le bureau de la directrice, même si je savais que quelqu'un se dirigeait vers moi. Il n'avait qu'à m'interpeler comme beaucoup de personne l'aurait fait. Je n'allais surement pas m'arrêter pour parler avec quelqu'un, j'en avais pas envie. Passer son chemin, c'est tout.
Arrivée devant la porte, j'ai toqué trois fois. Pas de réponse. Encore deux fois. Toujours pas de réponse. J'ai lâché ma valise avec fracas et j'ai serré les poings. Et bien, si c'est comme ça que l'on reçoit les élèves, c'est bien, du joli!

° Calmes-toi, il est tôt ! °

- Mais j'en ai rien à faire, ai-je crié.

Antoine se tut. Il savait qu'il ne pouvait pas me faire entendre raison quand j'étais énervée. Mes paroles ont résonné dans le hall pendant quelques secondes avant de se perdre Dieu sait où. Je suis revenue sur mes pas, puis me suis retrouvée en face de quelqu'un qui était encore dans l'ombre. J'ai plissé les yeux mais je ne voyais pas plus clair. J'ai poussé un soupir et j'ai ôté ma sucette de la bouche. Enfin, ce qu'il restait de la sucette car je l'avais fini depuis un bout de temps. Je mâchonnais le bâtonnet blanc avec nervosité. Pourquoi? Quelle bonne question. Bon je faisais quoi désormais ? Rien. Encore et toujours rien. Juste à attendre que cette foutue principale ramène sa fraise.

Invité

Zeshin n'avait pas arrêter d'écouter sa musique, et regardait le plafond, vu qu'il n'avait rien à faire. Sa schizophrénie ne l'interpellait pas, et donc, il n'eût pas un de ces horribles dialogues par pensées Juste quand la chanson s'arrêtait, dans "le blanc" entre les deux musiques, il entendit un "Mais j'en ai rien à faire". Il jeta un coup d'oeil, et vit une inconnue devant la porte de le bureau de la directrice. D'après Zesh', si les nouvelles se mettaient maintenant à parler aux murs, l'ambiance du lycée allait rapidement changer...
Le jeune Suwa voulait juste monter le volume de ce qu'il écoutait, alors que l'on entendait la chanson déjà à 3 mètres des écouteurs, que la musique s'arrêtait brusquemment. Il jeta un coup d'oeil à son MP3, et dût se rendre compte que la pile venait de rendre l'âme...

*Mais merde ! Pourquoi il fallait que ça s'arrête maintenant !
Au moins, je pourrais enfin profiter du silence.
J'veux pas de mon silence, je veux mon Métal, point barre.*

Énervé, Zeshin rengea son MP3 dans sa poche. Il n'avait rien à faire, comme avant, mais en plus, il ne pouvait plus écouter sa musique. Il se demandait ce qu'il pouvait faire, mais la réponse, qu'il eût par sa pensée, était pas vraiment ce qu'il voulait. Puis, il ne savait pas pourquoi, l'image de ses parents revint devant lui. Il se rappelait douloureusement, que son père s'etait fait éxécuté avant-hier, et que sa mère était mal en point, et qu'elle souffrait de Schizophrénie.

*Schizophrénie... C'est quoi déjà ? Faudrait que je regarde un jour ce qu'est c'est, et si c'est.
Oui, j'vais faire cette recherche, mais pas tout de suite.*

Zesh' vit que l'inconnue attendait toujours quelque part dans le hall. Le jeune Suwa n'était pas de nature très sociale, certe, mais il allait quand même adresser la parole à l'inconnue, histoire de passer du temps, de savoir si c'est une proie de valeur, etc... Il n'avançait que d'un pas, et était toujours á l'ombre.

*Je vais commencer par être poli, et dire boujour.
Nan, j'oublie ça tout de suite. C'est pas mon genre, d'être comme ça. J'préfère lui dire quelques mots à propos de cette saloppe de directrice. *

Tu attends la directrice ? Si c'est le cas, tu pourras attendre longtemps. Cette "cher dame" se lève très tard, et passe une demi-heure à la Cafet' des Profs vu qu'elle a rien a foutre, et en a rien à foutre si des nouveaux attendent longtemps. Pus, elle se dirige L-E-N-T-E-M-E-N-T vers le bureaus vers dix, onze heures.

Invité

Ah bah la voilà, la réponse à ma question ! 'fin, c'était pas vraiment ce que j'attendais mais j'avais ma réponse. Voilà qui m'avançait fortement, que faisaient les élèves dans ce cas ? J'ai lâché un soupir de lassitude. La personne ne semblait pas vouloir sortir de l'ombre. Il n'empêche pas qu'il fit un pas dans ma direction. J'ai plissé les yeux pour essayer de voir qui il était. Je ne voyais toujours pas alors j'ai laissé ma valise par terre, et je me suis avancée vers lui avec un pas décidé. Je voyais un peu mieux la forme de la silhouette encore cachée dans l'ombre. J'avais l'impression de marcher dans un couloir sans fin car je ne voyais toujours pas mieux la personne qui m'avait parlé.

- Et que font les élèves dans ce cas ?

Certaines auraient trouvé cette question complètement stupide mais je suis ainsi et personne n'y changera rien. Je n'attendais pas vraiment à ce qu'il m'accompagne dans l'établissement, juste qu'il me dise quoi faire. Antoine ne disait rien, comme s'il était parti ailleurs, sorti de mon esprit pour vagabonder Dieu sait où. J'ai croisé les bras en attendant une réponse de mon interlocuteur. J'étais à un ou deux mètres, à tout casser, de lui.

Invité

Alors que le jeune lycéen maudissait sans arrêt la pile de son MP3, l'inconnue s'était avancée, avait laisser sa valise plus loin, et était à 3 mètres de lui environ. Cette dernière lui demandait ce que les élèves faisaient dans ce cas là. Il avait vraiment l'impression qu'il était en face d'un collégien de sixième, à qui il faut tout expliquer à propos de l'établissement. Ses deux esprits, comme d'habitude, n'étaient pas du même avis, l'un voulant renseigner la personne poliment, l'autre voulait parler à sa façon. Et comme d'habitude c'était le côté peu social qui le remportait.

Il y a deux possibilités. La première ;attendre comme un con pendant deux heures devant la porte, la seconde, faire autre chose et revenir plus tard, quand la directrice aura daigner venir. Personnellement, je te conseillerais la deuxième...

*J'aimerais une fois, une seule fois savoir ce que je pourrais faire ! Bordel, ça fait...
Tu n'as qu'à continuer la discution avec...
L'autre nouvelle ? Oui, j'avoue que cette conversation est fort intéréssant.
Et bien tu vois.
P'tite info, c'était de L'I-R-O-N-I-E...*

Zeshin réussissait à s'énerver soi-même, et en plus, la situation présente le faisait oublier, pour l'instant, ce qui l'avait “abattue“ auparavant. Il restait bien dans l'ombre, regardant si un pion ne passerait pas par là, mais non rien. Être dans l'obscurité était une vielle habitude de Zesh'. Ce dernier regrettait presque d'avoir oublier son arme; un couteau très aiguisé, qu'il tenait toujours en main, quand il était énervé, ennuyé, ou impatient.

Invité

Bah au moins c'était clair et précis. Je remerciais le ciel que quelqu'un soit du genre lève tôt ! S'occuper... avec quoi ? Je m'énervais pour rien et j'avais le tic de me tripoter les doigts quand la situation commençait à m'agacer. Non mais vraiment, quelle idée j'ai eu de venir si tôt dans ce pensionnat ! Je regardais le vide tandis que mon frère cherchait tout aussi bien quoi faire. Ouais, il était revenu mais il restait aussi muet qu'une carpe. Je me demandais bien pourquoi il ne parlait pas ou si peu, d'habitude il était si jovial, il me parlait pour rien dire...
La musique que j'avais dans les oreilles se tut d'un coup. J'ai regardé l'écran de mon MP3 avec énervement, il avait rendu de l'âme. Plus de batterie, il manquait plus que ça. Le tapotant dans la paume de ma main, je fronçais les sourcils en me disant que ce n'était pas normal vu que je l'avais chargé pendant toute la nuit. Je tapais de plus en plus fort.
° C'est pas comme ça qu'il va remarcher... °

- Merci bien, Antoine ! ai-je crié, sans me soucier qu'il y avait quelqu'un.

Je ne me souciais plus que de ce précieux appareil qui renfermait tous ce dont j'avais besoin : la musique. J'avais l'air d'une vraie gamine à essayer de ranimer un MP3 dont la batterie était épuisée en énergie. Antoine ne disait rien. Je me suis arrêtée brusquement. Il n'était pas normal qu'Antoine ne ce soit pas manifesté après que je l'ai envoyé balader, il aurait dû protester ! L'attitude de mon frère me faisait un peu peur, j'étais inquiète.
° Quelque chose ne va pas, Antoine ? °

° Non. °

Invité

L'inconnue se mit à faire pas mal de mouvement, éspérant pouvoir réanimer son MP3. Zeshin était donc pas le seul à qui le temps de vie des piles et des batteries posait problème. Le jeune lycéen, toujours dans son obscurité, haussa les épaules, et commençait vraiment à s'énerver, il n'avait rien à faire. Personne d'intéressant à voler, le MP3 qui avait rendu l'âme, pas un pion à qui causer. Il n'y avait pas même pas de surveillant qui passait en se lamentant que rien ne se passait. Mais il fallait avouer, qu'il n'était pas de bonne humeur non plus, quand quelque chose arrivait. Zesh', à voix basse, fredonnait une musique de Métal, inaudible pour la seule personne présente. Il s'arrêta quand cette dernière se mit à crier.

- Merci bien, Antoine !

Dis donc, ça va être joyeux ici, si tout le monde se met à parler au mur...

Le jeune Suwa n'avait pas pût s'empêcher de lâcher cette phrase avec son ironie, qu'il employait assez souvent, ces derniers temps. Il avait hâte de savoir ce que la lycéenne allait répondre, car, elle s'était fait surprendre dans une situation plutôt spéciale.
Zeshin s'adossait au mur, marre d'être debout comme ça, sans rien faire. Il se demandait encore une fois, ce qui l'a pris de se lever si tôt. Mais il oubliait cette question, car l'inconnue semblait répondre.

Invité

Parler aux murs... Comment osait-il... ! Non, pas la peine de s'énerver pour un rien, il ne pouvait pas savoir. Antoine n'avait pas dit un mot... Je commençais à me demander s'il n'était pas mort pour de vrai. A vrai dire, j'angoissais un peu à l'idée d'être séparée de ma moitié. Je règlerais ça plus tard, le problème était que je venais de me faire surprendre par quelqu'un me voyant parler seule. C'était une situation pas très confortable mais j'avais l'habitude. C'est surtout la façon dont il avait dit la phrase qui me gênait plus qu'autre chose. Surement était-il plus grand que moi en âge et surement taille mais ce n'est pour de telles raisons qu'il avait à parler comme ça. J'ai regardé dans sa direction même si je ne voyais toujours pas mon interlocuteur et ai émit un 'Hm' suivit de :

- Autant ajouter un peu de piment, ça ne fait de mal à personne, que je sache !

C'est tout ? C'est tout ce que j'ai pu sortir comme son au fin fond de mon gosier. C'est juste comme ça que je me défendais, et bah bien ! C'est du joli ma chère Camille ! J'ai serré les poings et baissé la tête. C'était vraiment une réplique grotesque. Enfin bref, c'était pas seulement une personne qui allait anéantir ma vie d'un coup.

Invité

[L'inspiration me déteste, aujourd'hui]

Zeshin avait attendu une réponse, et l'avait obtenu peu de temps après sa question. À vrai dire, il s'était attendu à quelque chose d'un peu mieux que cela. Mais il ne pouvait pas changer la réplique de quelqu'un d'autre. Et puis, il n'avait plus rien à dire à présent. Il y avait un gros blanc, un silence qui aurait été réjouissant pour Zesh', s'il aurait été sur le toit, en train d'observer le ciel et la ville.
Pour une fois qu'il était un peu bavard, il cherchait quelque chose à dire, une question, où autre chose, pour ne pas s'ennuyer encore plus. Puis, il lui vint en tête quelque chose qu'il pouvait demander.

Mais bon, j'aurais une question... Tu ne vas pas rejoindre le Club de Journalisme ?

Club de journalisme... Les journalistes... Zeshin avait horreur d'eux. Il ne savait même pas pourquoi, mais il ne pouvait pas les supporter. Si l'inconnue s'avérait être membre de ce club, il changerait bien vite d'attitude. Il restait tranquillement à l'ombre, toujours adossé au mur, et estimait que le temps d'attente jusqu'à ce que la directrice vienne, serait à peu près d'une heure et de trois-quarts-d'heures. Mais il pouvait s'en moquer, car il n'avait pas besoin de la voir. Il attendait donc que l'inconnue réponde enfin.

Invité

Un silence s'installa après mes mots. Un silence que j'aurais apprécié si mon frère n'était pas aussi muet. Cela m'énervait qu'il ne dise pas un mot, je sais je me répète mais ça devenait lourd à force. J'avais l'impression qu'il me manquait quelque chose dans mon corps, comme si une partie de ce dernier était vide. Cela me faisait bizarre et ça me retournait le ventre dans tous les sens.
Ah, mon interlocuteur m'a posé une question. Le club de journalisme ? Si j'allais y adhérer ? Non, je suis peut-être de nature curieuse mais je ne suis pas prête à aller épier les gens pour en tirer des informations, je n'ai jamais été comme ça et ce n'est pas près de changer. Toujours mon regard vers l'endroit où je discernais la silhouette, je répondis :

- Non, je préfère de loin faire de la musique.

Bon voilà c'était dit. Je me demandais dans quel club il était. En quoi ça me regarde d'abord ? Voilà que ma curiosité prenait le dessus.

° Tu es curieuse de nature... on y peut rien °

Genre, merci Antoine, tu parles juste pour me sermonner maintenant ? Je le trouvais de plus en plus étrange mon petit frère, j'étais vraiment inquiète à son sujet...

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[L'inspi est un peu revenue]

La dernière chanson que Zeshin avait écouté était celle qu'un jour, il voulait chanter, jouer ou au moins, écouter, dans le club de musique. Il maudissait encore la pile de son MP3, qui avait oser rendre l'âme avant la fin de la chanson. Et en plus, il avait d'autres batteries, mais ces dernières, il les avait oublier dans sa chambre. Il n'avait donc aucune solution pour continuer à écouter son Métal. Il commençait à se demander s'il n'allait pas partir du hall, vu qu'il n'avait rien à faire. Mais finalement, il restait ici, ayant obtenu une réponse à la question de tout à l'heure.

- Non, je préfère de loin faire de la musique.

Pas partisan du club de ces foutus journalistes, c'était déjà ça. Zesh' avait remarqué que de plus en plus de nouveaux adhéraient au groupe de journalisme. Un club haït par le jeune lycéen, même s'il n'arrivait pas trop à expliquer pourquoi il ne supportait pas ce groupe.
Au final, il en avait vraiment marre d'être dans le hall, il n'y avait strictement rien à faire. Après une courte dispute avec soi même, il décida de quitter cette salle.

Bon, je ne vais pas rester ici plus longtemps. Soit tu attends la directrice, soit tu vas ailleurs.

Zeshin commençait à remonter lentement les escaliers qu'il était descendu une minute avant. Il n'avait pas d'idée où aller, donc il restait un instant immobile, puis continua à monter.

Invité

° T'vas faire quoi maintenant ? [v___v] °

Ah, bonne question... Je ne savais vraiment pas quoi faire. Attendre bien sagement que cette directrice peu ponctuelle n'arrive ou bien faire le tour de l'établissement encore endormi ? Je ne savais pas, je ne savais plus. En arrivant ici, j'avais imaginé voir la directrice, qu'elle m'indique où était les dortoirs, mon dortoir et toutes les autres pièces. Enfin bon, tout ça n'était que ma propre imagination et rien ne se passe comme on le prévoit en général. J'ai soupiré un grand coup en passant ma main droite dans mes cheveux roux ondulés qui voletaient en liberté sur mes épaules. Que faire ? Soudainement, l'inconnu dans l'ombre bougea et se retrouva dans la clarté et je pus le distinguer. Il n'était pas très grand, même que je le dépassais. Homme a classé dans taille moyenne. Il n'était pas vraiment musclé, mais pas si maigre non plus. Son visage était un peu plus pâle que les autres peut-être mais ce n'était pas choquant. Ses cheveux noirs étaient coupés jusqu'à sa nuque mais ce qui était le plus étrange dans cette chevelure, c'était que certaines mèches descendaient beaucoup plus bas. Personnellement, je trouvais ça plutôt pas mal. C'était original.

Revenons-en à la question de départ : qu'est-ce que j'allais faire désormais que je savais que la directrice n'allait pas arriver avant une éternité. Rien ? Vous plaisantez j'espère, je ne peux pas rester sans rien faire à attendre quelqu'un. Le jeune homme se dirigeait vers l'escalier principal tout en me disant qu'il partait, comme si je ne l'avais pas remarqué, et que soit je restais ici, soit j'allais autre part. Ah ! La bonne blague, aller quelque part mais où ? Je ne connaissais pas cet endroit plus que mort. Il s'est arrêté, puis a reprit sa montée. D'une voix assez forte pour me faire entendre, j'ai dit :
- J'voudrais bien mais je connais pas cette endroit.

J'affichais un petit sourire narquois. Puis en reprenant en souriant toujours aussi narquoisement :
- Tu aurais peut-être un endroit pour me conseiller ?

Invité

Retourner sur ses pas, un à un, pour se retrouver, après, à l'endroit où il était avant. Pour Zeshin, c'était une idée que l'on pourrait qualifier de “peu réjouissante“. Il avait dit qu'il n'allait pas rester, en effet, il allait, mais une question se posait alors; où est-ce qu'il allait, ou pouvait, aller ? Il ne le savait pas encore. Puis, une idée lui vint, enfin, à l'esprit. Il y avait un endroit où il n'était pas encore aller, et donc, qu'il pouvait aller voir et découvrir; la salle du club de Musique. Il venait de reprendre son chemin, que l'inconnue, qui attendait la directrice, répondait à ce qu'il avait dit quelques minutes auparavant;

J'voudrais bien mais je connais pas cette endroit.
Tu aurais peut-être un endroit pour me conseiller ?

Débrouilles-toi !
...
Nan, d'accord, j't'amène à la salle du club de Musique, ça te va ?

Zeshin affichait un léger sourire, pas celui, avec lequel il s'approchait de ces cibles, mais pas non plus, celui, qui montrait qu'il avait une idée fort peu sympatique en tête. Un genre de sourire moqueur, seul point commun qu'il avait avec Kei', un nouveau lycéen dans l'établissement.
Il fit signe à l'inconnue de venir, il n'allait pas attendre trop longtemps non plus. La patience n'était pas son point fort. Contrairement à la majorité quasiment totale, quand Zesh' attendait quelqu'un, ce qui était déjà rare en soi, il attendait dos tourné à la personne, au lieu de la regarder venir. Vielle habitude, il ne savait même plus comment il s'était mis ça en tête, mais, ce n'était pas cela qui allait le préoccuper, à présent. Puis, il entendait les bruits de pas sur les vieux escaliers, la lycéenne devait être en train de venir.

Invité

Moi, j'aimais de moins en moins cet endroit. Je n'aimais pas du tout ma première journée dans mon nouvel établissement. Bon Dieu, pourquoi suis-je venue ici ? Quelle drôle d'idée a eu ce vieux bout de bois ! Non mais sérieusement, moi, me mettre dans un tel endroit. Il faut dire que rien qu'avec une rencontre fort peu sympathique, je détestais déjà mon nouveau chez moi. Étrange, non ? Peut-être que oui, peut-être que non... Je ne sais pas moi ! J'attendais ma réponse mais je m'étais résignée à me dire qu'il pourrait ne pas me répondre.
Il s'est arrêté, ne s'est pas retourné mais m'a répondu du tac au tac un débrouilles-toi. Nice, réponse directe et poignante. Il ne me restait plus qu'à découvrir les lieux moi-même. J'allais tourner les talons mais il se rattrape en disant qu'il voulait bien me montrer la salle de musique. Oh oui, quelle bonne idée. Non, ce n'est pas de l'ironie, j'étais vraiment heureuse de visiter le lieu que j'allais surement occuper une bonne partie de mon temps.

Je l'ai rattrapé en peu de temps. Je vis qu'il arborait un léger sourire, peut-être avec un petit côté moqueur. Il m'a fait signe de le suivre, surement pressé et pas très patient. Il me tournait le dos, m'attendant, faisant un gros effort, apparemment. On s'en est allés, tout droit vers la salle de musique, dans le silence le plus total. Je n'aimais pas vraiment ce genre de silence pesant, oppressant, qui me donne envie de quitter les lieux au plus vite. Mais bizarrement, ce silence m'amusait et je n'attendais qu'à voir ce qu'il allait se passer par la suite.