Kenkyukai Gakuen
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 Camomille la schizow' [enfin postée]

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MessageSujet: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitimeSam 20 Sep - 22:48

    ~: IDENTITE :~[/center]

    .Nom : Cornwell
    .Prénom : Camille
    .Date de naissance : 24/06/1993
    .Age : 15 ans et toutes ses dents
    .Année d'étude : 1ère année
    .Groupe sanguin : AB
    .Nationalité : Anglaise.

    ~: APPARENCE & CARACTERE :~


    .Description Physique :

    Camille est une jeune fille d’une taille relativement grande pour son âge, aux alentours de 1m76. Pour ce qui est du joli minois de cette chère Camille, elle possède un teint couleur pêche et ceci avec de jolis yeux bleus ornant son visage aux traits fins. Ce dernier est aussi encadré d’une chevelure rousse. Bouclés ou frisés, on ne sait pas trop et elle s’en moque pas mal même carrément ! Son poids… vous me posez là une question bien difficile ! Oui, son poids est vraiment irrégulier, alors e peux vous donner approximativement les alentours : soixante kilos. Elle possède une silhouette fine, des courbes biens dessinés mais elle n’est pas le top du top. Camille n’est pas la perfection incarnée, oh que non !


    .Description caractèrielle :

    Angélique ? Je ne saurais vous dire que ces deux mots : peut-être. Pourquoi vous dis-je ça ? Surement parce que Camille peut être très gentille, souriante et tout ce qu’il va avec, tout aussi bien qu’elle peut devenir en un instant la charmante petite fille en mode super méchante. Oui, vous voyez ce genre de fille super espiègle, qui n’hésite pas à vous dire les quatre vérités à votre sujet, sans se soucier de ce que vous pourriez ressentir par la suite, et cetera… On va dire qu’elle s’est un calmée avec l’âge, l’autre moitié de la jeune demoiselle, aussi nommée Antoine. Et oui ! Un garçon par-dessus le marché. Aussi surprenant que cela puisse paraître, Camille n’est pas du genre à mettre de l’ordre dans es affaires, elle serait plutôt du genre bordélique, qui laisse tout traîner. En gros, essayant de créer un vrai capharnaüm ! Son frère, lui, préfère que toutes choses soient à sa place. Je devrais dire que les caractères se sont échangés au fil des années, vraiment surprenant ! Se disputant rarement très souvent, ils s’adorent quand même. Comment vivre l’un sans l’autre ? C’est tout simplement impossible ! Ouais, ils ne se verraient pas voir leurs vies s’écouler sans leur moitié, qu’ils chérissent tant… ‘fin vous voyez ce que je veux dire.
    Au niveau des sentiments, je peux vous dire en exagérant surement une peu beaucoup, qu’elle les a tous ressentis. Quoique… maintenant que vous me posez la question, j’ai des doutes ! Nous verrons bien cela, peut-être bien plus tôt qu’on ne le croit.
    Son péché mignon ? Sans aucuns doutes les pommes. Je dirais même plus, une véritable addict des pommes, à croire qu’elle serait capable de leur faire un culte, voir un temple ! Bref, elle est aussi très gourmande et ça, ça ne plait pas trop à son frère mais il n’y peut rien. Elle adore dessiner et créer. A partir de tout et de rien, elle fait ressentir ses émotions à travers ses œuvres. Camille dessine et peint beaucoup plus que faire de la poterie ou autres choses dans le genre.


    .Aime/n'aime pas :

    Cette jeune demoiselle aime le dessin, les pommes, les fraises, les kiwis, la musique et… Attendez, je vais essayer d’approfondir tout ça. Le dessin, elle aime ça car elle dessine souvent le genre de personne qu’elle aimerait être et elle écrit parfois des histoires mais ça, c’est une autre passion beaucoup moins importante que les Arts. Comme je vous l’ai dit dans sa description caractérielle, elle les vénère. Les fraises et les kiwis sont les deux autres fruits qu’elle apprécie le plus après la pomme, bien évidemment. La musique est une chose dont elle ne peut pas se passer. Quand elle n’a pas les moyens de voyager pour découvrir de nouveaux paysages et ainsi faire de nouveaux dessins, elle essaie d’imaginer ce paysage à travers la mélodie du pays. Aimant aussi marcher le long d’une plage, dans une forêt ou encore dans un centre commercial, même si ce n’est pas pour acheter quelques choses, c’est son passe-temps favoris. Camille aime aussi sortir avec ses amis et délirer avec eux mais elle a toujours besoin de son temps calme, pour réfléchir à toutes sortes de choses.


    .Gout vestimentaire :

    Le jour où vous verrez Camille affublée d’une jupe ou encore pire, d’une robe, ce sera à mettre en très grand sur le journal ! Ses habits se tournent essentiellement vers le genre androgyne. A cause de son frère vivant en elle ? Peut-être veut-elle montrer à son frère qu’elle lui donne quand même une importance dans sa vie. Parfois habillée d’une façon un peu plus féminine, tout le monde dit que ce genre de vêtements lui va mieux que ces survêtements qui lui donnent un genre racaille. Habillée la plupart du temps en jeans, elle porte pratiquement tout le temps des baskets et rarement des chaussures féminines comme vous auriez pu le devinez. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle s’appelle Camille Cornwell [xD]. Les cheveux de cette jeune fille ne sont que très rarement attachés, à part peut-être en sport. Ah oui ! J’oubliais un détail, elle ne porte jamais de bijoux et ne se maquille jamais. A part peut-être du crayon noir… Un bouton qui apparaît ? Tant pis ! Oh, bien sure qu’elle s’occupe de son apparence et soigne sa peau mais sans trop en faire, elle préfère laisser faire la nature. Sa moitié ne semble pas s’opposer aux gouts de sa sœur. De toute façon, il n’est qu’une vois en son fort intérieur…


    ~: SITUATION :~


    .Famille :

    M. Clamp : Vieil homme âgé de soixante-trois ans, il tient une de ces formes incroyables ! Il a transmis sa passion du dessin et de l’art à sa fille adoptive. Camille n’aime pas trop parler de lui car elle ne le considère pas vraiment comme son père, on va dire grand-père, vu son grand âge !

    .Situation Familiale :

    Mis à part qu’elle est orpheline et ayant pour père adoptif un vieil homme qu’elle appelle le Vieux Barbu, je ne vois pas trop ce que je pourrais dire d’autre. Ah si ! Au fin fond de son être, habite en elle son frère jumeau.

    .Sexualité : Bi, des objections ? =o


    ~: HORS RPG :~


    .Prénom/pseudo : Riiriin, la schizo, Ashe’, Andy…

    .Age : *Censured*

    .Comment avez vous connu le forum ?Par Temi

    .Vos appréciations :
    .Avez vous lu le règlement ? OVERDOSE



    // FICHE D'INSCRIPTION //


    Nom: Cornwell
    Prénom: Camille
    Date de naissance: 24/06/1993
    Groupe sanquin: AB
    Année d'Etude: 1ère année
    Club souhaité: VOIR QUESTION EN BAS *noob*
    Rang désiré: Idem qu'en haut
    Niveau scolaire de l'élève: bon.


Dernière édition par Camille Cornwell le Mer 24 Sep - 13:59, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitimeSam 20 Sep - 22:51

.Histoire :

•Là où tout commence…


Ouvrez-les yeux, mes chéris. Laissez-moi voir vos deux jolis minois… Que vous êtes beaux… Si seulement il n’était pas partit quand il l’a su… Il aurait été si fier de vous, j’en suis sure. Vous avez tous les deux mon nez et ma bouche. Auriez-vous les yeux de votre père ? Ce bleu si pur, qui fera certainement de vous des êtres tout simplement magnifiques, a teinté vos yeux. Je vais vous chérir, vous choyer, vous donner une enfance des plus chaleureuses et des plus inoubliable. Je vous offrirais tout ce qu’il y a de mieux. Pour l’argent, ce n’est pas un problème, je n’en manque pas… Pour l’heure, d’autres choses me préoccupent.

Ce qui la préoccupe tant ? Le prénom de ses deux enfants. Mariabelle Cornwell a accouché de faux jumeaux et cherche en cette heure des prénoms convenables. Elle se posa sur son lit et laissa sa main droite se poser en douceur sur les draps en soie blanc. Son regard se posa sur un de ses livres préférés. La jeune mère de 25 ans attrapa le livre dans ses deux mains et l’ouvrit au hasard. Par chance, elle tomba sur les prénoms des personnages principaux, eux aussi des faux jumeaux : Camille et Antoine. Tels seront leurs noms. Se levant et se penchant sur le berceau blanc et bleu à deux places, Mariabelle murmura :
- Bienvenue Camille et Antoine… Là où tout commence pour vous.

La jeune femme rajusta la couverture et déposa un baiser sur le front des deux nouveaux nés. Elle les regarda avec tendresse encore une minute, puis se décida enfin à sortir de la pièce pour les laisser dormir. Elle referma doucement la porte, sourire aux lèvres, et descendit les marches du manoir pour aller manger un petit quelque chose.

•Invité surprise


Voilà trois années que les jumeaux Cornwell sont nés. Camille était le genre de petite fille braillarde, une vraie pile électrique, qui ne pouvait pas rester sur place pendant quelques minutes. Contrairement à elle, Antoine était calme, souriant et toujours en train de sauver sa sœur des pétrins dans lesquels elle se fourrait. A cause de ces caractères si différents, ils se chamaillaient très souvent pour un rien, la plupart du temps. Leur mère essayait du mieux qu’elle pouvait de les calmer mais en vain
On était le 24 Décembre 1996, veille de Noël. La neige tombait abondamment cette nuit-là et les deux enfants jouaient dans le jardin sous l’œil vigilant de leur mère.
- Plus vite ‘toine, t’es lent ! criait la petite fille en devançant son frère d’un bon mètre.

Mariabelle souriait de bonheur. Tout d’un coup, on vint toquer à la porte. Elle traversa le hall en se demandant qui pouvait bien venir ici la veille de Noël. La femme avait une idée de l’arrivant et elle en tremblait un petit peu. Elle ouvrit la porte et son se crispa. C’était lui… Que venait-il faire là ?
- Où sont-ils ? demanda l’homme d’une voix tendu, je veux les voir.

Maraibelle s’apprêta à répondre mais elle entendit des pas venir et aucuns sons ne sortirent de sa bouche. Elle tira l’homme à l’intérieur du hall, manquant de le faire tomber et referma la porte. Une goutte perla sur sa tempe droite. Camille et Antoine se tenaient devant le grand homme qui avait la même chevelure et la même couleur d’yeux qu’eux. Ils s’approchèrent lentement, se tenant la main et le regardant avec méfiance. Leur mère soupira, fit un sourire un peu forcé et, au grand étonnement de l’invité surprise, dit :
- Dîtes bonsoir à papa…

Même si les enfants connaissaient désormais leur père, ce n’était pas pour autant que ce dernier vive parmi eux. Il travaillait dans un tout autre pays, très loin de l’Angleterre, le Japon.

•Départ et Tragédie.


Happy birthday to you ! Happy birthday to you ! Happy birthday to you, Antoine et Camille ! Happy birthday to you !

Les deux jumeaux soufflèrent ensemble leurs bougies. Nous pouvions en compter dix au total. Dix ans déjà que ces deux êtres avaient vu le jour… Mariabelle en avait la larme à l’œil. Larme de joie, bien entendu ! Cadeaux, bonbons et adieux fusaient de part et d’autre du grand salon du manoir des Cornwell. Adieux ? Oui, toute la petite famille allait rejoindre quelqu’un au Japon. Le paternel des deux enfants bien sur ! Quitter les terres anglaises pour poser les pieds sur de nouvelles. Les enfants était tout excités à cette idée mais étaient très triste aussi car ils allaient devoir quitter leurs amis. Cet instant restera gravé dans leur mémoire à jamais. Ce départ sera surement très douloureux.
- Pourquoi le train il va si vite ? demanda Antoine en plaçant ses mains sur la vitre et regardant le paysage défiler à une vitesse fulgurante.

- Il ne va pas si... commença à dire leur mère.

Elle n'eut pas le temps d'en dire car une grand bruit puis une grande secousse parcouru le train. En ce 3 juillet 2003, le destin tragique des Cornwell eut lieu. Le géant appareil en acier s’écrasa dans un fracas épouvantable contre un autre train plus grand, mais vide et on ne put entendre que les cris déchirants des personnes allant mourir dans les quelques secondes. Camille serrait les mains de son frère et de sa mère très fort. Puis le noir brouilla la vision de la jeune fille tout juste âgée de dix printemps. Ils étaient, par malheur, dans le premier wagon où eut l'impact.
- Amenez les deux enfants à la salle d'opération ! Vite !!

Les lumières dansaient sous les paupières clauses de Camille. Elle était allongée sur un de ces lits d’hôpital sur roulettes. Ce dernier avançait le plus vite possible dans les couloirs aux murs blancs. La petite fille distinguait vaguement les ombres de forme humaine qui s’affairaient autour d’elle. Elle ne saurait dire combien il y en avait. Elle avait affreusement mal à la tête et elle ne comprenait rien à ce qu’ils disaient car c’était du japonais. Mais qu’importe, de toute façon elle ne pouvait pas réfléchir d’avantage, sa tête était sur le point d’exploser et elle retombait déjà dans le sommeil.

Un peu plus loin, surement à un mètre de Camille, était allongé Antoine. Encore inconscient, tout comme sa sœur. Ses yeux bougeaient vite sous ses paupières fermées et un peu pâles. Il se tenait droit, si raide qu'il en serrait les poings. Le petit garçon transpirait et avait très chaud. Quelques infirmières, deux ou trois pas plus, se relayait pour éponger le front du petit garçon.

•Tristesse, solitude et renaissance


Camille ouvrait doucement les yeux et cligna plusieurs fois des paupières. Des perfusions, des pansements et toutes sortes de choses étaient collées à sa peau. Elle tourna la tête pour voir où elle était. Elle ne se souvenait pas être venue ici et pourquoi était-elle ici seule au juste ? Se redressant brusquement sur son lit d’hôpital, elle ne pensa pas aux maux qu’elle se faisait en faisant ces gestes aussi vivement.
- Oh, tu te réveilles enfin..., murmura une voix masculine.

- Où sont Antoine et maman ?! criait la petite fille, où sont-ils ?!?

Le docteur baissa la tête et un voile de tristesse se posa sur ses yeux. Il se tripotait nerveusement les doigts. Il regardait derrière la fillette et elle se tourna si vite qu'elle en eut mal au dos. Le docteur déglutit un peu en voyant Camille faire ça mais il ne fit rien qui puisse la mettre en colère et lui faire encore plus de mal. Cependant, même si elle était rassurée de voir son frère ici, elle ne voyait pas sa maman. Elle regardait donc de partout, scrutant de ses yeux bleus tous les recoins de la pièce sans apercevoir sa mère. Elle se tourna vers l'homme qui lui avait montré son frère pour la rassurer et une petite larme fit son apparition dans le coin de son œil. Il finit par s’approcher du lit, elle recula un peu et inspira profondément avant de lui dire :
- Elle hum... n'est plus là.

La fillette ouvrit de grands yeux bleutés et elle éclata en sanglot. Ainsi, ils étaient morts, tous… Non, pas tous ! Une petite lueur d’espoir germa au fond de ses yeux et le docteur lui fit un grand sourire suivit de la phrase :
- Ton père va bientôt arriver ne t'inquiètes pas.

Une lueur d'espoir illumina le regard de la fillette et sa larme repartit très vite, sans couler sur son visage. Mais elle reposa vite ses yeux sur son frère. Voyant qu'il ne bougeait pas, elle se leva et arracha les perfusions qui la retenaient à son lit. Le docteur se leva d'un bond et l'attrapa doucement par le bras pour l'inciter à revenir vers sont lit mais elle le bouscula violemment et ils tomba sur le coin d'un meuble, s'écroulant au sol. Camille avança sa main droite vers son frère et le secoua un peu. Antoine ne bougea pas d'un pouce. Elle fit de nouveau une tentative mais rien, toujours rien. Il restait de marbre, à agiter ses yeux et à transpirer comme un bœuf. La petite fille sentit des larmes lui monter aux yeux et elle ne les retint pas, ces dernières coulaient en masse sur ses joues. Il était mort. Voilà ce que ce disait Camille. Il n'était plus. Tout comme sa mère, Dieu l'avait emmené on ne sait où dans son grand royaume blanc. Sans cesse entrain de crier le mot 'non', elle cassait tout ce qu'elle trouvait sur son passage.
Alarmés par tout ces cris, plusieurs médecins et infirmières déboulèrent dans la chambre et découvrirent leur collègue assommé, gisant au sol et une petite fille d’une dizaine d’années ayant enlevé toutes les perfusions implantées dans sa peau. Cette dernière tendait les mains droit devant elle, souriait et pleurait de joie. Elle disait sans cesse :
- Tu es vivant… Tu es vivant, Antoine !

Les médecins spécialistes dans la psychiatrie avaient dressé le diagnostic suivant : schizophrénie et solitude. Ils disaient qu’elle se sentait tellement seule que Camille croyait que son frère était mort alors qu'il était tout simplement dans un coma profond. Mais elle ne voulait rien savoir, si son frère ne réagissait pas, pour elle il y était mort. Tout ce qu’il fallait d’après eux, c’était une nouvelle famille. Le seul problème, c’est qu’elle était anglaise et qu’il faudrait trouver quelqu’un parlant sa langue et lui apprendre le japonais. Il fallait faire une sorte de renaissance de la petite Camille, chose peu facile quand on vient de perdre à peu près toute sa famille.

Quelques heures plus tard, leur père arrivait à grandes enjambées et passa devant sa fille sans un regard pour elle. Camille le regarda passer avec une expression étonnée. Ne se laissant pas démonter, elle le suivit dans la chambre de son frère qu'elle croyait toujours défunt et elle dit d'un ton qui se fit entendre joyeux mais qui laissait une trace de doute :
- Papa ? C'est moi, Camille !

L'homme ne lui répondit pas. Il était bien trop occupé par le cas de son fils pour ce soucier de sa fille. Elle répéta encore plusieurs fois cette phrase en haussant le ton de plus en plus. Les médecins la regardaient avec pitié. Elle tapait du pied, tirait le pull de son père avec acharnement mais pas un seul regard. Si, il l'avait regardé avec un regard qui se traduisait par de l'ignorance. Comme s'il ne connaissait pas Camille. Les médecins lui ont rafraichi la mémoire en lui rappelant qu'il avait un fils et une fille mais il ne voulait rien entendre. Puis le manège de la petite fille finit par l'agacer et lui décolla une claque. Camille s'arrêta d'un coup et resta muette de stupeur. Un agent de la sécurité jeta un œil vers la pièce pour voir ce qui s'y tramait et les médecins lui dirent des choses que le père appréciait peu. Ils lui disaient que ce n'était pas le bon moment pour frapper une fillette de son âge, surtout qu'elle venait de perdre sa mère, qu'elle croyait que son frère était mort alors qu'il était simplement dans un coma et qu'il était sa seule famille.

Après ce sermon bien mérité, un long tuuuuuuuuuuuuuut qui provenait des machines installées vers le lit d'Antoine d'où une multitude de fils venaient se coller à la peau de son frère. C'était bien sure les machines permettant de faire vivre Antoine mais ça, Camille ne le savait pas. Deux ou trois médecins firent irruptions dans la pièce et s'activèrent autour de lui. On força Camille à sortir mais elle se débattait comme un furie en criant 'Antoine !' mais il ne répondait pas. Son père, autorisé à rester dans la chambre, décocha un sourire triomphale à sa fille. Elle commença à pleurer, à hurler, à griffer et à mordre les agents de sécurité.

Cela faisait bien une heure que Camille était enfermée dans une salle sans meuble, où les murs étaient entièrement blancs. Deux hommes en blouse blanche ouvrirent la porte et virent une petite fille haute de trois pommes filer en vitesse vers la chambre de son frère. Quand elle arrivé, un drap blanc était déposé sur la corps cette fois bien inerte de son frère. Elle tomba sur ses genoux et des larmes roulèrent en abondance sur ses joues un peu rougies. Le père était déjà parti et elle se retrouvait désormais seule.
°Tu n'es pas seule, petite sœur !°

Comme si cette voix faisait partie d'elle depuis longtemps, elle répondit à haute voix un oui qui se voulait être déterminé.

Il fallait lui trouver une nouvelle famille désormais, chose peu facile...


Dernière édition par Camille Cornwell le Mer 24 Sep - 17:06, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitimeSam 20 Sep - 22:52

•Tout est nouveau


Par chance, ou par malheur, un dessinateur assez connu et très âgé, ayant voyagé à travers tout le globe, ils trouvèrent donc le tuteur idéal pour cette chère Camille. Ils n’attendirent pas longtemps, la jeune fille de onze ans déménagea aussitôt qu’elle fut remise sur pieds, chez son nouveau chez soi.
C’était une maison japonaise traditionnelle, tout ce qu’il y a de plus banal mis à part qu’elle était immense. Camille en fut toute émerveillée. Le vieux M. Clamp n’eut pas le privilège d’entendre un seul mot de la part de sa fille adoptive. Il n’en fut pas étonné et cela piqua la curiosité de la fillette. Elle trouvait ce personnage fort étrange et plein de mystère. A peine furent-ils entrés dans le hall que la pièce d’en face, sans porte, était seulement meublée d’un piano blanc. Elle le trouva tout simplement magnifique et courut vite vers cet étrange objet. Elle souleva la planche de bois qui recouvrait les touches du piano et frappa ces dernières avec étonnement. Camille avait presque peur du son qu’elles faisaient car elle n’en n’avait jamais vu ou elle ne s’en souvenait plus. Chaque pièce était ornée d’un tableau et d’un instrument représentant un pays dans lequel M. Clamp avait voyagé. Elle eut droit à la chambre ‘anglaise’. Tout est si nouveau pour elle…

Une autre nouvelle lui parvint : son père s'était suicidé peu après la mort de son frère. Elle ne vacilla même pas à l'annonce. Elle s'était contentée de lâcher un 'oh' pas du tout surpris. Personne ne fit de commentaire mais apparemment, et c'était le cas, cela ne l'affectait pas le moindre du monde.
Bref, ainsi termina la première journée de Camille dans sa nouvelle demeure.

•Passion et victoire


Deux années, voilà deux ans que la jeune rescapée de l’accident d’avion qui avait fait polémique à la télévision vivait chez son nouveau tuteur. Drôle de personnage marmonnait tout le temps cette dernière à son frère. Comme s’il était vivant, Antoine lui répondait. Les psychologues qui suivaient l’évolution de sa schizophrénie ne parvenaient pas à expliquer cette attitude et se demandaient si elle imaginait les réponses ou si une voix intérieure lui répondait. La première hypothèse était la plus réaliste. Ils avaient d’ailleurs voulu faire des expériences sur elle mais elle avait catégoriquement refusé et M. Clamp aussi, par la même occasion. Elle le trouvait très gentil, son tuteur mais elle ne comprenait pas comment il pouvait être toujours aussi calme. Il n’était jamais surpris, évitait tout le temps les farces de Camille et ça agaçait la petite fille. Ce qu’elle aimait chez lui, c’était sa façon de jouer du piano et du violon. Elle trouvait les mélodies tellement belles, douces, chargées de tant d’émotions.
Un soir d’été 2005, le jour de l’anniversaire du vieux musicien, elle l’avait regardé jouer toute la journée du piano et du violon. Il jouait une mélodie triste, lente, aux notes allant dans les aigu. Camille avait l’impression que toute sa tristesse était représentée dans cette musique.
° Il joue pour toi, pour faire ressortir ce que tu ressens toi. °

Elle répéta à haute voix ce qu’on frère avait dit mais en le disant à la première personne du singulier. M. Clamp fit brusquement une fausse note en entendant pour la première fois sa voix. Il l’a regardait avec un air étonné. Camille avait réussi à étonner le personnage qu’elle disait sans émotion ! Depuis les deux années qu’elle vivait en compagnie du vieux musicien, jamais elle n’avait parlé devant lui. Ce dernier se remit en place, fit signe à la jeune fille de venir et il commença à la faire jouer le morceau qu’il jouait tantôt. De cet instant naquit sa passion pour la musique. Le fait d’avoir étonné le vieux Clamp fut une victoire pour elle.

•Redéménagement


Maintenant qu’elle s’était décidée à parler, elle pouvait enfin apprendre à parler japonais. Ce fut assez facile. La jeune fille se passionnait pour son nouveau pays mais surtout pour les ‘sakuras’. Je veux dire par là des cerisiers en japonais [on sait jamais]. Elle trouvait ces arbres tout simplement magnifiques quand ils étaient en fleur. Camille en avait fait une mélodie, dédié à ce vieux musicien qu’elle appréciait. Plus précisément Albert Clamp. Elle avait deviné son nom du premier coup, ce qui étonna une fois de plus le musicien.
Le maitre de la musique ouvrit une école dont il serait le directeur et elle l’assistante. Albert craignait qu’elle ne s’entende pas très bien avec les élèves mais ce fut le contraire. Elle allait vers les autres, faisant le premier pas, en général. Camille s’était faite des amis auquel elle tenait beaucoup désormais. Autant vous dire que son frère se s’était senti un peu délaissé et qu’il décida de la bouder un certain temps. Ils se disputèrent en publique, mais cela ne faisait pas peur aux autre adolescents de son âge, au contraire, ils en riaient à en avoir mal au ventre. Camille se sentait moins exclus.

En Août 2008, Albert Clamp invita pour la première fois la jeune adolescente de quinze années à entrer dans son bureau qui était resté jusque là inconnu aux yeux de Camille. Il se trouva que tous les meubles disposés dans la pièce étaient tous d’époques différentes. Le vieux musicien l’invita à s’asseoir mais Camille se sentait mal à l’aise. A cause du regard grave et triste de son tuteur. Elle préféra rester debout, il ne s’y opposa pas. Camille s’attendait à ce qu’il la rabroue ou quelque chose dans le genre mais quoi, elle n’en savait rien. D’ailleurs, la réponse à sa question lui parvint peu de temps après.
- Je ne vais pas tourner autour du pot. Tu vas aller dans un pensionnat.

Camille manqua de tomber par terre. Albert, son père adoptif l’abandonnait, voulait se débarrasser d’elle. Elle baissa les yeux. Tous ces bons moments passés ensemble n’étaient que mirage finalement. Un redéménagement s’imposa à elle et une seule et unique larme roula sur sa joue. Tristesse, joie, haine ? Je ne saurais vous dire si cette larme réunissait toutes ses émotions. Un seul mot sortit de sa bouche :
- Pourquoi ?

- Pour que tu découvres d’autres personnalités de celle que tu connais là, répondit-il en fermant les yeux.

° Ne pleure pas, petite sœur, je suis là ! °

- Merci, Antoine… murmura-t-elle.

Un petit sourire forcé étira la bouche de Camille. Pourquoi n’avait-il pas fait ça plus tôt ? A quoi bon l’avoir adopté si c’était pour la mettre dans un pensionnat peu de temps après ? Une multitude de questions envahies son esprit à une vitesse vertigineuse.
° Il ne t’a pas mis avant car tu ne le pouvais pas. °

Il avait dit ça comme si c’était une évidence. Camille ne lui répondit pas. Elle était heureuse d’ « avoir » son frère avec elle. Il est vrai qu’elle n’est jamais allée dans une école publique et très peu de fois à l’extérieur de la maison. Elle avait tout oublié et Albert lui avait tout réappris. En fait, l’adolescente ne voulait pas quitter le vieux musicien, elle avait tant de choses à apprendre encore… Finalement, l’adolescente n’avait guère le choix.

•Peur et doutes


°Que vont-ils penser de moi, s’ils savent que je suis schizophrène ? °

Antoine ne répondit pas comme il le faisait quand elle se posait des questions. Sans doute vexé que sa sœur pense qu’il n’était qu’une imagination, une folie. Camille et Albert se tenait dans le bureau de la principale du pensionnat. Cette dernière gardait à l’œil la nouvelle arrivante regardant par la fenêtre et croquant à pleine dent sa pomme verte. La nouvelle arrivante regardait les gens avec qui elle allait vivre. Elle se sentait perdue dans ce nouveau monde. Camille avait peur de ne pas se faire accepter par les autres. Mais au final, elle s’en fichait pas mal. Si les gens la croyaient folle, pour elle son frère bel et bien vivant.
- M. Clamp, sachez que nous sommes très heureux d’accueillir…

- Camille. Camille Cornwell, ma fille, ajouta-t-il en souriant.

- Bien entendu, votre fille…, dit-elle en ce forçant à sourire.

Camille jeta le trognon de sa pomme dans la poubelle du bureau de la principale et ils sortirent de la pièce. Après cet entretient plus qu’ennuyant, Albert laissa sa fille adoptive se débrouiller et en guise de cadeau d’ «au revoir», il lui lança une pomme golden, les préférées de Camille. La voilà seule désormais. Pleines de doutes mais prête à faire des efforts pour que son père, même s’il l’a adoptée, soit fier d’elle.
° Vous serez fiers de moi papa, maman, Antoine et M. Albert Clamp ! °


Dernière édition par Camille Cornwell le Mer 24 Sep - 15:05, édité 5 fois
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Aiko Sanada
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MessageSujet: Re: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitimeMar 23 Sep - 20:20

Ohayô !

Bon alors plusieurs points :

- Code Bon
-Les parties sont bien étoffées.
-Bel avatar.

Ensuite, je voudrais te faire remarquer quelque chose :

Dans ton histoire, c'est " Elicia" qui se réveille et non Camille (sans doute une faute de frappe) =)

Autre chose qui me dérange beaucoup, c'est l'Histoire.
Je me dois de la refuser. Je suis désolée, elle est très bien écrite mais seulement, c'est l'Histoire d'un manga (Global Garden). Je ne veux pas que ça soit pareil, or, ça y ressemble terriblement. Tu peux la changer si tu le désires mais alors beaucoup plus que celle actuellement.

Voilà, je te souhaite Bonne chance. =)
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MessageSujet: Re: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitimeMar 23 Sep - 21:12

  • Bienvenue. ~

    Mais Aiko…

    Global Garden parle de l' histoire d' Einstein. Mais pourtant… Camille fait acte à la Schizophrénie carrément alors que dans le manga, Ruika se fait passée pour son frère aux yeux de sa mère alors que Camille perd toute sa famille se fait adopter etc…

    Personnellement… je ne trouve pas que l' histoire ressemble à celle du manga même partiellement …

    { Quoi Maggle? Keske qu' elle a ma gueule? OPTIC 20… * SBAFF * O_O }
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Aiko Sanada
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MessageSujet: Re: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitimeMar 23 Sep - 22:39

Kleid, au début de l'histoire, Camille à un petit frère. Quand il meurt, Camille devient schizo.
Je redis plus clairement ce que je pense (même si on s'en tape Smile ) : Camille doit changer son histoire. Ne pas l'effacer complétement mais rectifier 2-3 trucs qui font que, ça ne ressemblera pas à Global Garden.
Kleid, Einstein est cité au début, il n'a aucun rapport avec le crash de l'avion et l'adoption de la petite.
Je sais, j'en suis même certaine que cette histoire fut longue à écrire mais ça me dérange. Je suis désolée. Si après tu me prouves que ton histoire ne ressemble pas à celle de GG, eh bien peut-être que je te validerai sans que tu es à la changer. Pour ça, MP-moi. =)
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MessageSujet: Re: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitimeMer 24 Sep - 14:06

Nyurf' !

Bon j'ai édité. Je crois que le problème était cet avion mais je l'ai remplacé par un train xD [on voit la différence ? >.>] Pour ce qui est du reste, n'ayant pas lu les G.G.; je crains de ne pas trop voir ce que je dois encore changer x__x


FINISH ! 8D
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MessageSujet: Re: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitimeMer 24 Sep - 19:48

PARFAIT ! =)

VALIDEE .

J'éditerais quand je t'aurais trouvé la classe.
Tu veux être Présidente du club de Musique ?

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Dernière édition par Aiko Sanada le Sam 27 Sep - 14:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitimeVen 26 Sep - 21:49

Oui, s'il te plaît =)
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MessageSujet: Re: Camomille la schizow' [enfin postée]   Camomille la schizow' [enfin postée] Icon_minitime

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