[PV Aiko] Premier soir, de Zeshin au Lycée

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Ce soir la, le ciel, qui brillait presque d'un bleu profond, sombre, mais beau, était peu étoilé. Mais la lune, elle, se fit visible, entre deux bâtiments dont la taille dépassait minimum les 50, voir les 100 mètres. Aucun nuage ne couvrit la voûte céleste, ceux-ci étaient déjà passés pendant l'après midi, ayant courtement arrosé quelques étudiants et l'Internat, était repartit pour le sud. Un instant, une étoile filante zébrait le ciel, en l'éclairsissant, puis, le replongea dans sa couleur naturel. Ç'aurait pût être un mirage, s'il n'a avait pas ces quelques infrastructures, signe de présence de civilisation humaine, qui gâchaient la vue, et s'il n'y avait pas non plus, ces horribles bruits de voitures. Et c'était cette vision que s'offrit un jeune homme, seul, debout sur le toit, après avoir eût une journée, qui n'avait pas été fatigante. Ce dernier était le jeune Suwa, qui s'était, à peu prés, débarasser de ses problèmes qui le tourmentaient.
Tout les quarts d'heure, il se répétait son nom d'emprunt dans la tête, puis, il se mit de nouveau à contempler, ce qu'il avait déjà observer, deux heures durant. Au fur et à mesure, le vacarme assourdissant des engins s'était arrêté, laissant la place au silence, comme celui qu'il avait vécut dans le parc. Le lycéen se demandait si ses parents, eux aussi, étaient en train de faire la même chose que lui, regarder le ciel. Personne ne pourait lui répondre. Il espérait, même s'il savait que ça n'arriverait pas, que ses parents seraient relâchés bientôt. Mais c'était évident que non, car ils étaits seulement enfermés depuis 8 jours, ils avaient encore dix-neuf ans, onze mois, et 23 mois à croupir là où ils étaient.

*Sinon, ils pourraient s'écader, mais s'ils se feraient avoir, ils seraient enfermés encore plus longtemps...
Je ne comprends même pas pourquoi il me manque tellement, vu que j'aime la solitude. Mais, je les reverrais un jour, je n'ai pas à m'inquiéter...*

Zeshin se rapprochait du bord du toit, pour mieux contempler la lune. Quand il se rendit compte, qu'il était un peu trop en avant, il reculait un pas. Puis son air demi-nostalgique disparaîssait d'un coup, pour qu'un air de neutralité aparaisse, qui laissait rapidement la place à un mélange de nostalgie, et de découragement. Son lunatisme habituel avait encore frappé. Puis, ses pensées étaient comme une lettre, ou des paroles, adressés à des personnes qui ne pourraient l'entendre.

*Cher Parents, j'ai toujours bien suivis votre éducation. Et je le ferais tout le long de ma vie. Je ne peux le promettre mais j'essairais tout de même de le faire.*

Il restait toujours là près du bord, comme il l'étais pendant les dernières heures. Quand il avait pensé que cette endroit était idéal pour sa tranquilité, il avait raison. Puis soudainement, la colère le pris. La colère que sa mère et que son père avaient été arrêtés par la police. Mais ils lui avaient laisser leurs immense fortune, tout étaient des butins de vols, mais la conscience de Zeshin avalait ça comme de l'eau, et n'y vit aucun problème. Et pourquoi, grâce à sa fantastique éducation qui lui faisait tout faire sans aucun scrupule. L'on, et lui, pouvons penser que rien ne pourrait l'empêcher de faire quoi que ce soit. Et c'était bien le cas.

Il était tard. L'heure à laquelle tout le monde dout dormir, personne ne doit sortir. Et pourtant, qui respectait encore cette règle dans le Lycée Kenkuen ? Personne ou peut-être les rats de bibliothèque, histoire de se faire bien voir et de ne pas être fatigué pour bosser le lendemain. Aiko n'était pas comme ça. Elle n'était jamais fatigué, enfin si, tout le temps sauf pour courir. Ce soir-là, la sprinteuse ne pouvait pas dormir. Toutes les filles de sa chambres dormaient (et parfois ronflaient) sauf elle. Pleins de choses c'étaient passées depuis son arrivée au lycée. Mais pas eulement au lycée, en dehors aussi, sa mère qui était tombée enceinte, son meilleure ami qui revenait. Oui, pleins de choses, parfois plus ou moins bien. Aiko regarda son réveil. L'heure affichée décida Aiko de sortir dans les couloirs. En pleine nuit, aucuns pions ne surveillaient Kenkuen. Habillée d'un short et d'un débardeur, c'est l'esprit complétement éveillé qu'Aiko traversa tout Kenkuen. C'était désert, plongé dans le silence. Qui aurait l'idée de se lever en pleine nuit pour aller sur le toit ? D'après la présidente, personne. Cette dernière se situait dans les escaliers qui me nait au toit, quand elle entendit des pas. Cachée derrière euh...derrière quelque chose de non-identifiable, la coureuse attendit une dizaine de minutes avant de pousser la porte qui donnait l'accès à la liberté.
Une soudaine bouffée d'air frais l'accueillit en plein visage. Elle sourit.
Elle avait l'impression de respirer, enfin. Elle éprouvait la même sensation que quand elle courait, mais en moins bien, bien évidemment. Une ombre se tenait toute près du rebord. Aiko faillit lui dire de reculer mais c'était déjà fait.
Lentement elle s'approcha de l'ombre. Un garçon, une fille ?
Elle ne savait pas et décida de s'asseoir pour commencer à parler, en bavarde qu'elle était :

_Hi. Belle nuit n'est-ce-pas ? Je viens souvent ici pour me remettre en question, c'est le lieu idéal.

Persuadée d'en avoir trop dit, elle se tut. Aiko la bavarde se taisait. Un miracle, sûrement dus à l'ambiance et au paysage. Tokyo. C'avait beau être la nuit, Tokyo retsait pour le moins active. Paysage urbain Quand on levait la tête et les yeux, on voyait autre chose Une chose bien plus jolie, moins peuplée, plus libre. La Liberté avec un grand "L", d'après Aiko. Elle avait sûrement raison.

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D'autres pensées... D'autres soucis... Pleines de choses innondaient la tête de Zeshin, alors qu'il observait le ciel. si ses parents venaient à être éxécuter, pour quelle raison que ce soit. Si les autres vols se faisaient voir, et que l'on découvraient que ce sont sa mère et son père les responsables, leur vie ne durerait plus longtemps. Puis, il se demanda, s'il ne pouvai pas sortir pendant le prochain Week-End, pour voir s'il devait effacer les traces. Mais s'il se faisait avoir ? Puis, au milieu de sa réfléction, il entendit quelqu'un lui adresser la parole. À croire que l'on lui parlait just quand il pensait. Même si il avait penser à autres choses, il avait bien entendu les paroles, venant de derrière lui.

_Hi. Belle nuit n'est-ce-pas ? Je viens souvent ici pour me remettre en question, c'est le lieu idéal.

Le jeune Suwa, ou Nemea, son nouveau nom d'emprunt, se retourna un instant. Il détestait le fait de ne pas savoir qui lui parlait. Vu qu'il n'avait jeter qu'un coup d'oeil, il ne saurait dire grand chose, à part que c'était une lycéenne. Zeshin n'était pas vraiment bavard, mais son lunatisme l'ayant mis en "mode regret des parents, et mode 'Vive la tranquilité'" fit en sorte qu'il répondit, mais, sa réponse ne fût pas "très longue".

_Oui. Une belle nuit, pour une fois.

Quand il était à un tel endroit, il réfléchissait toujours au passé, et au futur. Mais seulement, quand il était seul. Ne l'étant pas, il ne pensait plus à tout ses problèmes qu'il avait. Le jeune homme, exceptionellement habillé tout en blanc, alors qu'il préférait le noir vit une seconde étoile filante. Il la contempla tout le long de son existence, puis, se retourna, pour ne pas rester dos à la personne qui allait, il était sûr lui parler. Se retournait-il comme ça, par habitude, ou par hyocrisie; par politesse et gentillesse exagéré, l'on ne le savait pas, et lui ne le savait pas... Pas encore, mais bientôt, il le saura.

*Cette personne n'est-elle pas la "Présidente de sport" ? Mais peu importe. Ça ne fera pas d'elle une personne plus importante que quelqu'un d'autre.*

L'on pouvait facilement deviner que ce quelqu'un d'autres ne désignait pas tellement les autres étudiants, mais plus lui même. Mais, son "Narcissisme habituel" ne l'avait pas encore gagné.

Finalement, Aiko avait parlé mais elle ne savait pas pourquoiC'est vrai que maintenant le toit n'était plus pour elle depuis quelques jours Depuis la rentrée. Pourquoi les gens aimaient y allé ? Pour se remettre en question ? Comme elle ?
Peu importe, elle essayerait de revenir quand il n'y aura plus personne. Le gars du toit était habillé tout en blanc, et il s'était tourné vers elle. La sprinteuse l'ignora royalement et ne prit pas la peine de parler. Et s'étendit sur le dos, les mains derrière la tête et regarda les étoiles.

*Pourquoi dit-il "pour une fois" ? Pourquoi se reporte t-il au passé en fait ? Vivre au jour le jour est beaucoup plus excitant !*

C'est d'ailleurs pour cela qu'Aiko ne se remettait en question que très rarement. Dans ces moments là, elle était obligée de revenir dans le passé et voir dans le futur. Quelque chose qui l'insupportait au plus au point.
Elle savait là, au fond, qu'elle venait de déranger le garçon mais sa personnalité de fille rebelle, lui empêcha de s'excuser. De quoi s'excuserait-elle de toute façon ? Elle n'avait rien fait, rien qui pourrait justifier son excuse.

*Pourquoi je lui parlerai. Je l'ai juste salué et c'est amplement suffisant. Il faut toujours que je parle après, c'est énervant...*

Aiko commença à jurer dans sa tête. Le silence régnait, mais bientôt une série de klaxons retentit. Aiko se releva avec une rapidité surprenante et s'avança tout au bord du toit. Elle fut tentée de sautée pour faire de l'escalade.

*J'aimerais bien tient..*

Puis avisant plus loin; elle vit un autre toit. Si elle sautait, elle pouvait l'atteindre. Il se situait à un peu près trois mètres du toit de Kenkuen.

*Je peux le faire..* Se sourit-elle.

Et...Elle le fit...Débordante d'énergie, Aiko recula, prit son élan et sauta sur l'autre toit. Pendant un instant elle avait cru voler et elle avait vu toute la route. C'était magnifique. De l'endroit d'où elle se tenait, elle cria au garçon :

_REJOINS MOI ! C'est super !

Et elle s'écroula de rire.

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D'un coup, l'inconnue se releva, alla un instant près du rebord, puis partit plus loin. Cela ne gênait pas Zeshin, au contraire. Il était content d'être à nouveau seul et tranquil. Ce dernier, regardait la ville, non plus le ciel. Il vit pas mal d'immeuble, entre autre, l'immeubles où il habitait avant, quand il avait 6 ans et quand il vivait dans la misère. Puis, il resta immobile pedant 10 secondes, comme pétrifié, au loin, il reconnût l'immonde bâtiment recatangulaire, entouré de murailles et de tour; Une prison. Mais pas n'importe laquelle, celle où l'on met les personnes dangereuses. Là-bas se trouvaient ses parents, sans doute danns leurs cellules, allongés dans leur lit. Cette pensée mit, à nouveau, le jeune Suwa en colère. Sa haine pour la police et les gens qui avaient alertés ces dernier, grandissait de jour en jour.

* Maudit policier. Un jour... Un jour vous vivrez un enfer tel que vous ne l'avez jamais vécu !*

Sourcil froncé, les yeux remplies de mépris, il fixait l'endroit, où son, père et sa mère croupiraient encore pendant un cinquième d'un siècle. Puis, sa colère se dissipait lentement, mais sûrement. Comme vous vous en doutez, c'était son caractère lunatique qui fit en sorte, qu'il se calmait. Ce n'était pas qu'un défaut, finalement.
Puis, il entendit une voix, lui adressant la parole, en lui demandant de venir. Quand il vit que c'était la Lycéenne, qui était sur l'autre toit. Il se retourna simplement vers la ville. Puis, son caractère, comportement,éducation et instinct de voleur refit surface. Si il réussissait à sauter cette distance d'un toit à l'autre, à condition de survivre, il pouvait voler quelque chose facilement.
N'hésitant pas longtemps, il vint jusqu'à la séparation des deux sommets de bâtiments. Il recula d'une dizaine de pas, pus, avança en courant, et atteint aisément l'autre toit, mais, il glissait, et tombait en arrière jusquà ce qu'il s'accroche au rebor de la fenêtre juste en dessous, s'y hissa, et força la fenêtre qui était entre-ouverte mais, qui coinçait au niveau "d'ouverture" où elle était, puis se glissa dans l'intérieur de la maison, et remis la fenêtre comme avant. Tout ceci s'était passé en quelques secondes, et il était le seul à remarquer ce qu'il fit.
Il s'était retrouve dans un appartement privé, dans une salle de bain qui avait un accès au toit. À peine voulait-il ouvrir la porte, qu'il entendit des pas, et essayait d'arrêter sa respiration. Mais, cela ne suffisait pas, la porte s'ouvrit et une lumière fût allumer. Entre-temps, Zeshin s'était glisser derrière la porte.

*Heureusement que je suis mince...*

Un viel homme rentrait, et se dirigea vers le lavabo, quand il remarqua que la fenêtre était plus ouverte qu'avant. Il se dirigea vers cette-dernière, et c'étati le moment dont le jeune Suwa profita pour sortir rapidement, de sa cachette, et de la salle de bain en même temps. Il marchait silencieusement, et vit une échelle, qui mena à une trappe, il voulût l'emprunter, mais une autre porte s'ouvrit lentement. L'intrus ouvra une porte et se "jeta" dans la chambre, qui s'avérait être un placard à balais. Une voix résonnait: "Chéris, n'oublie pas tout le temps de fermer le placard à balais !". Puis, une réponse: "D'accord." Zeshin craignait le pire. Il se ferait avoir, et enfermé en prison. Mais heureusement, la vielle dame fermait la porte sans regarder, et les bruits de pas s'éloignèrent.

* Coup de chance ! *

Tout s'était passé très vite. Aiko avait à peine eut le temps de voir le garçon tombé et disparaitre. Puis un chaleur envahit le corps de la demoiselle et le doute fut vite remplacer par l'excitation. Le garçon était entré par une fenêtre, elle en était certaine. N'écoutant que son cerveau, la sprinteuse rentra par la fenêtre dans une pièce. Elle n'avait pas emprunter la même que le garçon en blanc. Elle atterit donc dans le salon, du moins d'après elle. En face d'elle, se tenait le jeune homme. Elle rigola mais capta son regard et se tut immédiatemment. Comprenant que les habitants étaient réveillés, elle se dirigea vert le canapé et s'allongea dessus. Il était très confortable et elle serait bien restée dessus si les gens restaient paisiblement dans leur lit au lieu de rester debout. Elle fit signe au garçon de venir. Quand elle fut sûre qu'il n'y avait plus de bruit dans l'appart, elle chuchota :

_C'est GENIAL ! On visite ?

Cette dernière phrase lui arracha un sourire sadique. Elle était déjà rentrée par effraction dans une maison mais comme elle avait failli se faire choper, la sprinteuse était vite ressortie, malgré elle, morte de rire.

_C'est pas la première fois que tu rentres en effraction n'est-ce-pas ? Ca se voit dès le premier coup d'oeil. Je ne dirais pas que t'es un spécialiste mais pas loin.

La curiosité maladive de la jeune Aiko, était parfois très lourde mais bon. Au fond d'elle, la présidente était fière d'elle, contente, elle retrouvait sa liberté d'antan. Rentrer en effraction chez quelqu'un, quelque chose qui lui manquait. Vant, elle faisait les quatre cents coups avec Shiro, puis depuis trois ans, plus rien. Zeshin était intéressant, il n'avait pas peur. Elle sourit et dit :

_Merci garçon en blanc.

Et comme d'abitude, Aiko eut du mal à se retenir de rire. C'était maladif.

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Alors que Zeshin était rester caché, il vit l'autre fille entrer par la fenêtre. Cette dernière allait droit sur le canapé, et s'y allongea. Mais se relèva peu de temps après et lui fit signe de venir. Le jeune Suwa n'hésita pas une seconde. Quand il était en effraction quelques part, il se montrait beaucoup plus coopératif, et moins ennuyé que d'habitude. Aucun bruit ne se faisait entendre dans l'appart. Alors qu'il regardait autour de soit, il entendait l'inconnue lui parler:

_C'est GENIAL ! On visite ?

C'était bien la première fois qu'il avait rencontré quelqu'un qui avait le même "loisir" que lui, ce qui lui arracha un très court sourire, quelque chose de très rare, chez Zeshin... à moins qu'il vienne de réussir quelque chose.

_C'est pas la première fois que tu rentres en effraction n'est-ce-pas ? Ca se voit dès le premier coup d'oeil. Je ne dirais pas que t'es un spécialiste mais pas loin. Merci garçon en blanc.

Deux pensées se croisèrent dans la tête du jeune homme: la première c'était qu'il avait l'impression que bientôt, ce n'était plus tellement un secret qu'il était fils de 2 voleurs. Pourquoi il se demandait ça ? À cause de la phrase: "Je ne dirais pas que t'es un spécialiste mais pas loin." Mais elle n'avait pas tort. Et la deuxième réflection, était pourquoi se remerciait-elle. Surtout, que c'était la première fois que quelqu'un se remerciait auprès de lui. Puis, il se concentra à nouveau sur l'effraction.

_La visite, on la commence par la cuisine ?
*Il faut quand meme avouer que j'ai faim.*

Comme dit il y a peu, Zeshin était bien plus coopératif pendant un vol, ou toute chose du genre. En gros, il était plus sociable, quand il était en train de faire une chose peu social. Il se dirigea vers une porte, et vit grâce à l'espace entre cette-dernière, et le sol, que la lumière y était éteinte, et que donc, personne n'y était. Puis, il entendit un: " Tu viens ? Je suis dans la salle à coucher, j'ai allumer la télé !" Peu de temps après, un "Oui" résonnait. C'était parfait, personne allait les gêner.

La cuisine...Pas bête. Aiko fila vers la porte et dans un silence presque complet, l'ouvrit. L'endroit n'était pas très grand mais assez convivial. Un grognement se fit entendre. Aiko se retourna d'un coup. Qui ou quoi avait fait ce bruit. Le grondement repris. La sprinteuse baissa la tête et...Sentit son ventre gronder. Elle avait faim. C'est vrai que au repas du soir, elle n'avait rien mangé, c'était trop mauvais. Elle ouvrit un placard et avec la chance qu'elle a, tomba sur les assiettes. Elle en ouvrit un autre qui révéla qu'elle était tombée sur les verres, puis ensuite les tasses, un tiroir ouvert révélà que c'était les couverts, un autre, des ustensiles de cuisine. Les gens n'avaient donc pas de paquet de chips ? Mais quel monde franchement. Aiko soupira et s'assit sur une chaise.
Se relevant presque brusquement, la coureuse inspecta le frigo. Les habitants buvaient du "ACTIMEL", le truc bien dégueu. Que des légumes étaient entassés, bien rangés. Chez qui étaient-ils donc tombés ? Elle demanda au garçon :

_Eh ! Dis moi comment tu t'appelles et chez qui on est tombé. Y a rien à bouffer là-dedans.

Un coup de fatigue la prit et elle retourna s'asseoir. Ses yeux multicolors se fixèrent instantanément sur le garçon blanc. Son menton dans les mains, elle dévisageait cet inconnu.

*Quel gars étrange. J'aimerai plus le connaître. Avant de rentrer dans cet appart', il paraissait si froid et distant alors que maintenant il a l'air de bonne humeur. Il doit être aussi lunatique que moi.*

Ainsi la Présidente était plongée dans ses pensées. Elle était entrain de se poser pleins de questions sur le lycéen. Ce qui la ramena à la réalité, ce fut son ventre. Le grognement ce fut plus sourd et plus bruyant.

*Ferme-là purée ! Tu vas nous faire repérer !*

Comme si un estomac pouvait obéir...Nan mais des fois, Aiko était grave.
Elle lança un regard suppliant au garçon, et chuchota :

_J'ai vraiment la dalle, si y a rien ici, on a qu'à aller voir ailleurs après avoir visité nan ?

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Zeshin rentrait juste après l'inconnue, dans la cuisine. Pas très grande, mais plutôt bien meublé. Le jeune homme s'assit sur une chaise, regardant la fille qui cherchait à manger, après peu de temps, les deux dûrent comprendre qu'il n'y avait rien de mangeable, seulement des légumes, ou autres choses tout à fait répugnantes. Puis, la lycéenne lui demanda:

_Eh ! Dis moi comment tu t'appelles et chez qui on est tombé. Y a rien à bouffer là-dedans.

Il ne répondit pas, regardant tout autour de soit, avec espoir de trouver quelque chose à manger, mais il savait lui même, qu'il n'y avait rien d'intéréssant. C'était quand même impensable que les habitants ne mangèrent que ce qu'ils avaient ici. Zeshin se demandait s'il ne devait pas aller ailleurs, pour trouver de meilleur chose, au même moment, la président du Club de sport lui demanda à voix basse, ce qu'il s'était demander: Aller voir ailleurs.
Le jeune Suwa fit "oui" de tête, et se dirigea de nouveau vers le salon, où il découvrit, sur une petite table, une enveloppe ouverte avec 2 billets de 10 €. Il les prit tout simplement, d'un geste vif, les mit dans sa poche, et attendit que l'inconnue vienne. Puis, il alla vers la fenêtre, se mit debout sur le bord, et attrapa le rebord du toit, et se hissa vers le haut.
Toujours en attendant la fille, il vit un autre toit, distancé de 3.5 mètres de celui où il se trouvait, et étant un peu plus haut. Dessous, se trouvait une fenêtre ouverte, mais la lumière était éteinte. Voilà sa prochaine cible. Il espérait que quelqu'un d'un peu moins vieux y habitait, pour qu'il puisse manger quelque chose de "raisonnable".

* P'tet que je trouverais d'autres petit souvenir plaisants, l`bas... J'avoue que c'est la première fois que je collabore avec une inconnue, quand il s'agit de voler, ou d'autres choses du genre... *

Ils avaient tous les deux envie de partir d'ici. Le garçon sortit le premier de la cuisine, Aiko, derrière restait à la porte. Il fit un geste fluide qui n'échappa pas à la sprinteuse. Il avait prit de l'argent sur la table. Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle rejoignit le voleur qui était déjà sur le toit. Il était souple, discret, tandis que elle, elle était plutôt rapide. Aiko le vit regarder un autre bâtiment. Cet escapade nocturne lui plaisait et pour rien au monde elle n'aurait laisser sa place.
Elle se souvient à l'époque, avec Shiro, toutes les nuits ils se retrouvaient et couraient de toit en toit. Parfois ils rentraient dans des appart' ou maisons, parfois ils volaient des choses, parfois ils se faisait prendre, parfois....Une larme roula sur la joue d'Aiko. Une seule et unique larme. Trois ans. Pendant trois ans elle avait dut rester seule sur les toits. Parfois elle allait sur son toit, à lui, mais il l'attendait plus. Revenant à elle, elle suivit le gars en blanc qui sautait déjà sur l'autre toit. Souple, discret, il arriva là-bas l'air tranquille. Elle, avec sa rapidité, pris de l'élan et atteignit l'autre toit en rigolant. Un rire qui lui rappela maints souvenirs.
Elle secoua la tête pour chasser ses pensées et se concentrer sur le nouvel appartement dans lequel ils venaient de rentrer. Très chic d'ailleurs remarqua Aiko. Tous les meubles semblaient avoir de la valeur. Elle s'approcha du lycéen et dit :

_La cuisine est à droite.

Elle l'avait directement repéré grâce à la petite pancarte accrochée sur la porte.

*A nous la bonne bouffe* Sourit-elle.

Et sans attendre son coéquipier, elle fonça vers la cuisine. Dès qu'elle atteignit la porte, elle s'arrêta brusquement. Quelque chose brillait au loin. Près de la porte d'entrée. Un point rouge, lumineux, clignotait.

*L'alarme..*

Si Aiko ouvrait la porte, elle pensait déclenchait l'alarme. Elle retourna auprès du garçon et demanda :

_L'alarme est enclenchée, il ne doit y avoir personne. Si j'ouvre une porte, je pense qu'elle va se déclencher non ?

C'avait toujours été comme ça dans sa ville, peut-être qu'à Tokyo c'était différent. Mais son regard inquiet fit place à des étincelles de malice et à un sourire plus ou moins pervers. Si le système était le même que chez elle, la coureuse savait comment s'y prendre.

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Alors que le jeune garçon regardait autour de soit. Des meubles, qui valaient beaucoup. Son regard perçant cherchait un petit objet de valeur. Puis, la lycéenne avait trouver la cuisine, et heureusement, vu que le jeune homme avait vraiment faim, mais, d'un coup, la lycéene faisait demi-tour et lui adressa la parole.

_L'alarme est enclenchée, il ne doit y avoir personne. Si j'ouvre une porte, je pense qu'elle va se déclencher non ?

_Sans doute... Mais s'il n'y a vraiment personne, une panne de courant serait... "regrettable", non ? À moins que tu ai une méthode à toi qui serait plus efficace ?

Zeshin connaissait ce style d'appartement, toujours les même plans. Il savaient par coeur que le disjoncteur de bnanchement était dans le placard à balais, dans toute cette série d'appart. Il ne savait pas ce qui serait mieux à faire, donc il s'approcha de la fenêtre, pour voir, si il n'y avait pas une autre fenêtre, menant à la cuisine.

_Toi, essaie ce que tu voulais faire, moi, je sors un instant prendre l'air, et regarde si l'on peut passer par une fenêtre, d'accord ?

Le jeune Suwa se jeta par la fenêtre, se rattrapa au bord, et regardait, si à sa droite, il y avait une entrée pour la cuisine.

Aiko laissa le garçon faire ce qu'il avait à faire. Elle essaya de se rappeler comment elle faisait avant..il y a trois ans. Il lui fallait des outils. Une pince et c'était parfait. Le problème c'est qu'elle n'avait rien sur elle, par contre elle avait les dents solides....Aiko se dirigea vers le disjoncteur et vit que des fils étaient reliés à l'alarme.

*Faut arrêter le disjoncteur facile mais...L'alrme peut continuer toute seule. J'vais couper les fils, c'est plus simple..*

Elle appuya sur le bouton "OFF" et coupa un fil avec ses dents. Mais elle se stoppa net. Si les gens appellaient la police, ils retrouveraient son ADN.
De toute façon, l'alarme s'était arrêter.

*Tant mieux..* Souffla la jeune fille.

Elle alla près de la fenêtre et lança :

_Vlà, y a plus l'alarme..Dis, t'as pas un truc pour effacer les empruntes ?

Essyant d'être agile, elle le rejoignit sur le toit. Une brise lègère mais fraîche faisait bouger ses cheveux pleins de perles. Ca faisait un son plutôt agréable. Une pensée fusa dans son esprit, qui se tranforma direct en question pour le gars en blanc :

_Dis moi comment tu t'appelles, s'il te plait..

Elle soupira. L'appeler "garçon en blanc" ou autres, elle trouvait fort désagréable.

_Moi c'est Aiko. On s'en fout du nom de famille, de la chambre, de ce qu'on est okay ?

En fait c'était plus une affirmation qu'une question mais bon. Elle s'assit sur le rebord du toit. Le frais l'avait entièrement réveillée et elle apprécier ça. Tout ça l'excitait.

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Alors qu'il était aller sur le toit, mécontent de ne pas avoir trouver de fenêtre comme il espérait. Pourtant, toute les maisons qu'il avait déjà "visité" avait une fenêtre dans la cuisine, mais là, non. Puis, il songea à redescendre, mais la lycéene vint, avant qu'il ne puisse faire ce qu'il allait faire. Elle lui lança:

_Vlà, y a plus l'alarme..Dis, t'as pas un truc pour effacer les empruntes ?

Oui, il avait quelque chose pour effacer les traces d'ADN, même si d'habitudes, il portait des gants. Il voulait donc descendre à la cuisine, mais, avant qu'il ne puisse réaliser ce qu'il voulait, l'inconnue lui demandait son nom. Il restait pétrfié une demi-seconde à peine, soulagé après, en entendant la phrase qu'elle prononça:

_Moi c'est Aiko. On s'en fout du nom de famille, de la chambre, de ce qu'on est okay ?

Voilà qui étais déjà mieux. Son nom d'emprunt ne servirait donc pas de si tôt. Tant mieux. Il s'assit lui aussi sur le reborrd du toit, juste au dessus de la fenêtre qui menait au salon, pour ensuite aller à la cuisine.

*Mon prénom... Il ne m'avait jamais servis. À l'école avant, on me nommait Monsieur Suwa, et chez moi, on m'appelait "Mon Fils." Pour la première fois l'existence de mon prénom sert à quelque chose. Alors que mes parents, m'avaient bien expliqué que mon prénom ne me servait à rien, vu que j'étais un voleur...*

_Je m'appelle Zeshin.

Il se laissait tomber, se rattrapa sur le rebord, fit une roulade avant, se retrouva devant le disjoncteur de distribument, effaçait tout ce qui pouvait être trace d'ADN avec un mouchoir, allait tranquillement dans la cuisine, et découvrit des choses mangeables: Une dizaine de paquet de chips. Il en prit quatre, car s'il en avait plus, il ne pourrait plus escalader. Il revint sur le toit, le tout n'ayant durer qu'une ou deux minutes, grâce à son expérience. Il donna deux paquets à Aiko, et s'assit de nouveau.

_Enfin quelque chose à manger.

Il souriait une seconde, content d'avoir eût son butin, mais se releva.

__Au cas où le proprio de l'appart venais, je préfère qu'on retoune sur l'autre toit.

Il fit son salto préféré, et se retrouva sur l'autre toit, ayant fait une rotation qui l'avait fait tourner à 180° et se retrouva face à Aiko, mais 4 mètres plus loin, sur un toit plus bas.

_Tu viens ?

C'était sans doute une des premières fois qu'il demandait à quelqu'un de venir. Lui qui aimait pourtant la solitude.

Alors comme ça le garçon en blanc s'appelait Zeshin. Aiko aimait bien. Elle voyait qu'il était de bonne humeur. Il rapporta quatre paquets de chips de l'appart' et lui en offrit deux. Elle souffla un :

_Merci.

Puis il atterit sur un autre toit. Zeshin avait raison, il ne devait pas rester ici.
Les paquets de chips dans la bouche, Aiko prit son élan et sauta sur l'autre toit. Elle était heureuse, c'était un entraînement super qu'elle était entrain de faire.
Mais ce n'était rien face aux figures que réalisait Zeshin. Son salto fut super et Aiko lui demanderai bien comment il le faisait.

_Tu sais, j'me super bien amusée aujourd'hui. J'espère pouvoir refaire ça en ta compagnie et très bientôt. Ca fait plusieurs années que je ne m'étais pas amusée comme ça. J'te remercie beaucoup. J'vais te laisser, j'aurai aimer discuter plus longtemps avec toi, vraiment mais demain je dois me lever tôt pour un entraînement particulier. Zeshin, à la nuit prochaine ?

Et un éclat de rire sortit d'Aiko. Oui, elle s'était éclatée, elle avait découvert un élève vraiment particulier, et ça, la sprinteuse aimait.
Toute contente, pas fatiguée, c'est en sautant de toit en toit que la lycéenne rejoignit celui de Kenkuen. Elle se retourna une dernière fois pour apercevoir l'ombre de Zeshin. Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle souffla :

_Encore merci.

Puis dans la nuit, en silence, Aiko rejoignit son lit. Elle rêver déjà à la prochaine escapade.

Invité

Après une longue réplique de la part d'Aiko, cette dernière partit, et disparût au loin, sur le toit du Lycée. Zeshin, d'abord, mangea tranquillement ses Chips, et quand il avait finit, il allait rejoindre le Kenkyukai Gakuen. Son trajet dura moins longtemps qu'il le pensait, et il arriva sur la toiture de l'internat. Le jeune Suwa avait un petit butin, certes, mais c'était déjà ça; il avait 20 € de plus qu'avant. il se dirigea lentement vers l'endroit, où il se tenait, il y a quelques heures, pour observer le ciel. Il fit de même, et son air heureux redisparût pour laisser place à sa demi-nostalgie, comme si rien ne s'était rien produit, comme s'il n'avait fait que rêvé tout ce qui s'était passé. Puis, le silence, la solitude, mais surtout, la fatigue prit son dessus. Il ne voulait pas aller dans la chambre, ayant entendu, qu'il n'y était plus le seul. Il s'allongea dans un coin abrité, et regardait encore la voûte céleste. Il avait bien l'intention de passer la nuit ausi. Mais il 'y avait pas que ça. Après cette escapade, il se demandait, s'il ne devrait pas, un jour, prendre quelques objets avec lui, pour se faciliter une prise de butin. Mais surtout, il voulait, dès le lendemain, s'entraîner à mieux se déplacer de toit en toit, et en même temps, encore plus utilisé sa souplesse, pour faire ses saltos favoris. Il n'avait pas de montre sur lui, mais il estimait qu'il était déjà bien tard. Alors qu'il voulait continuer sa réflection, sur ce qu'il alllait faire demain, ses paupières se fermirent lentement, et l'enveloppèrent dans un profond sommeil. Il fallait qu'il soit en forme, car, il y avait sans doute quelques cours, peu intéréssants certes, mais bon. Il allait se réveiller dans une demi-douzaine d'heures, et aller, pour la première fois manger au Self, mais il savait que ce qu'ils appelaient "Nourriture", n'était guère mieux que les légumes des vieux qu'ils venaient de visiter, il y a peu. Mais il verrait bien, ce qu'il y aurait.

[Topic Fini]